Pirelli promet une saison excitante

Comme les équipes et les pilotes, Pirelli a achevé hier à Barcelone ses essais privés. Il est maintenant temps de préparer le voyage pour le Grand Prix d’Australie et le moins que l’on puisse dire c’est que les gommes italiennes seront un facteur d’incertitudes évident lors de la première course de la saison.

Les pilotes ont salué la sécurité apportées par ces pneus, qui se dégradent très vite en performance et il faut les changer bien avant d’en arriver à une crevaison. Mais cette usure, souvent jugée excessive, apportera du piment aux courses.

"On ne sait pas encore si les pilotes tenteront deux, trois ou quatre arrêts à Melbourne. Nous allons voir une grande variété de stratégies, c’est ce qu’on a pu voir lors des essais et des simulations de course. Nous avons certainement une saison excitante devant nous. Lors des premiers essais de Barcelone, nous avons calculé que l’usure de nos pneus avait provoqué 54 opportunités potentielles de dépassement, et toutes les voitures n’étaient pas présentes. L’Australie sera certainement très différente de Barcelone, on est impatient que ça commence !" déclare Paul Hembery, le directeur de la compétition de Pirelli.

Le manufacturier de la F1 aurait souhaité en savoir un peu plus sur ses pneus pluie. Le ciel a un peu trop bien écouté les prières de Pirelli en détrempant le circuit de Barcelone hier. Trop pour en tirer la moindre conclusion. "Ce déluge n’a pas permis aux quatre équipes encore présentes d’apprendre quoi que ce soit de significatif. Lors d’un week-end de course, je suis certain que le drapeau rouge aurait été brandi et que personne n’aurait eu le droit de prendre la piste dans ces conditions."

Pirelli n’aura pas non plus eu droit à des températures de piste proches de ce qui sera rencontré dans la saison. "Ces cinq jours nous ont procuré de grandes variétés de conditions de piste. Nous n’avons eu qu’une petite fenêtre de conditions très chaudes lors d’un après-midi cette semaine. Les températures sont enfin devenues assez élevées pour que nos pneus durs et tendres fonctionnent dans la plage prévue. Les équipes en ont profité pour faire des simulations de course et cela nous a permis d’avoir quelques données intéressantes," conclut Hembery.