Petrov déjà en difficulté ?

Il aurait du mal à trouver l’argent...

Par D. Thys

8 février 2010 - 12:06
Petrov déjà en difficulté ?

Le Russe Vitaly Petrov a obtenu le second baquet de l’équipe Renault contre une participation financière de 15 millions d’euros, une somme énorme et qu’il aurait aujourd’hui du mal à payer.

Son père, Alexander Petrovic, se serait toutefois engagé à payer cette somme en hypothéquant ses biens pour obtenir un prêt auprès d’une banque russe...

"Oksana Kosachenko, le manager qui s’occupe de Vitaly depuis 9 ans et qui est celui qui l’a hissé en F1, s’est immédiatement mis à la recherche de sponsors. Nous avons rencontré les dirigeants de l’équipe Renault et on est tombé d’accord pour payer en deux fois et de retarder le premier versement. Nous devons payer la première moitié avant le 1er mars 2O10 et la seconde moitié avant juillet," déclare le père de Vitaly sur sovsport.ru.

"Oksana a rendu visite aux 500 plus grosses entreprises russes, mais son dossier a été refusé partout. Lorsque j’ai dit à Vitaly que nous n’arrivions pas à trouver l’argent et qu’il fallait oublier la F1, il s’est mis à pleurer. Il n’avait jamais pleuré, même lorsqu’il était enfant, mais avec ce choc, il n’a pas pu s’en empêcher," poursuit Alexander Petrovic.

Le père de Vitaly a heureusement trouvé une banque qui pourrait lui prêter 7,5 millions d’euros, mais pour cela il a dû mettre ses biens en gage. Et même en faisant cela, il n’est toujours pas sorti d’affaire...

"Nous n’avons toujours pas reçu le premier payement de 7,5 millions d’euros, car la banque veut examiner cette demande de prêt plus attentivement, la somme étant énorme. Si nous ne recevons pas cet argent avant le 1er mars, Vitaly pourrait être remplacé par un autre pilote," ajoute le père du pilote russe.

La rumeur avait sous-entendu que le géant gazier russe Gazprom était derrière l’arrivée du premier pilote russe en F1, mais ce n’était malheureusement qu’une belle histoire...

"Cela aurait été préférable si cette histoire était vraie ! Malheureusement, c’était juste une fiction. Si Gazprom était avec nous, il y aurait eu ses logos sur la Renault," conclut Alexander Petrovic.

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