Pat Fry est dans le flou le plus total

Les essais privés sont terminés et les équipes n’ont pas trouvé des réponses à toutes les questions qu’elles se posaient, surtout pour ce qui concerne les pneus. C’est en effet à Melbourne, sous une température probablement estivale, que les nouveaux pneus Pirelli dévoileront une partie de leurs secrets.

"Pour tout vous dire, nous serons encore très nombreux à apprendre des choses à Melbourne," explique Pat Fry, le directeur technique de la Scuderia Ferrari. "En Espagne, les pneus ont souffert d’un important graining, mais ce phénomène ne se reproduira pas forcément à Melbourne. Je pense qu’il y aura des personnes qui vont être surprises à Melbourne et d’autres qui vont être choquées."

"Ce devrait être intéressant à Melbourne s’il faisait 30° comme il y a quelques jours. Ce devrait être une autre histoire que cet hiver en Espagne. Nous allons beaucoup apprendre durant ce week-end," poursuit l’ingénieur britannique.

Quels étaient les problèmes à surmonter cet hiver en Espagne ? "Il y avait une dégradation énorme des pneumatiques. Ils souffraient d’un très important graining. C’est le matin que la situation était la plus délicate, car nous ne pouvions pas utiliser les pneus durs, car lorsqu’ils étaient enfin arrivés à leur bonne température, ils commençaient à avoir du graining. Ce serait intéressant de voir comment cela se passera à Spa si la température devait être aussi fraîche. Ca risque d’être très serré et je n’aimerais pas être obligé de faire un pronostic sur notre position dans la hiérarchie," ajoute Pat Fry.