Passer du DTM à la F1 fut un ’choc’ pour Wehrlein

Mais pas pour les raisons que l´on croit

Par Franck Drui

24 septembre 2016 - 13:14
Passer du DTM à la F1 fut un 'choc

Pascal Wehrlein semble s´être parfaitement acclimaté au monde de la Formule 1. Les années précédentes, le jeune pilote avait fait le choix peu courant de faire ses gammes en DTM, plutôt qu´en GP2. Au bout du compte, cette décision s´est avérée payante puisqu´il fut sacré champion l´an dernier, et a pu réaliser son rêve en roulant aujourd’hui dans la catégorie reine.

Pour le pilote Manor, il était logique qu´il ait dû tout d’abord adapter sa manière de conduire.

« Le style de pilotage en DTM, où j´ai roulé pendant 3 ans, est complètement différent de celui de la Formule 1 » rappelle-t-il à Sport Bild.

« Juste un exemple : en DTM, en qualifications, tu ne peux freiner avec des pneus neufs que seulement un mètre plus tard. En Formule 1, c´est 5 mètres. »

Mais ce qui a été le plus déroutant pour Wehrlein, c´est de passer d´une voiture qui peut jouer la gagne à une voiture d´écurie de fond de grille.

« Ça a été tout d´abord un choc. Mais on s´y habitue. Et tout le reste, c´est comme la cerise sur le gâteau. Pouvoir partir devant une McLaren à Monza, ou être dans le top 10 lors de la première séance des qualifications à Spa, sont des exceptions vraiment spéciales. Ça me donne de la motivation en plus pour les courses difficiles. Parce que nous ne sommes pas en position de pouvoir nous battre contre des équipes comme McLaren, Toro Rosso ou Force India. »

Le choc vécu par le pilote germano-mauricien est étonnant puisqu´il était évident qu´il ne pourrait pas gagner en courant chez Manor.

« On ne veut pas l´admettre à l´avance. Quand j´ai été fraîchement titré champion de DTM, je n´étais pas en mesure d´être assez réaliste pour vraiment reconnaître que faire mieux que la 20e place en F1 n´était pas réalisable. Je ne pouvais et ne voulais tout simplement pas me l´avouer à moi-même. »

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