Palmer : Nous avons fait de vrais progrès avec la Lotus E23

Jolyon Palmer a eu l’honneur de voir son nom au sommet des temps, hier, lors de la 2ème et dernière journée d’essais privés à Barcelone. Le Britannique, au volant de la Lotus E23, a toutefois utilisé des pneus super tendres et est est resté loin du temps signé la veille par Nico Rosberg, avec des pneus tendres.

Palmer était évidemment ravi de sa journée.

"C’était bien d’être dans la voiture toute une journée et que cette journée soit productive, surtout ici à Barcelone, un circuit que je connais bien et où j’ai testé la E23 cet hiver et vendredi dernier, lors des Libres 1," explique le pilote Lotus.

"Je pense que nous avons fait de vrais progrès avec l’équipe sur les réglages de la voiture. De mon côté je sais que je progresse aussi à chaque relais effectué en piste. Nous avons pu passer en revue beaucoup de programmes et de tests différents, une très bonne journée de travail."

Lorsqu’on lui demande ce qu’il préfère cette année entre rouler en essais privés et rouler lors des essais libres le vendredi matin, le Britannique sait quoi répondre.

"Le vendredi, parce qu’il y a une compétition, cela fait partie du week-end de course, il y a plus de choses à faire en 90 minutes et vous êtes sous la lumière des projecteurs, un petit peu. Je ne préfère les essais privés que parce qu’on peut faire plus de tours ou quand on peut tester de nouvelles pièces... finalement j’aime les deux."

Palmer est au centre d’une polémique, de manière involontaire : Grosjean aimerait que le Britannique prenne de temps en temps la place de Maldonado lors des Libres 1.

"Je ne sais pas quel effet cela a sur son week-end de course parce que je ne vois pas ce que Romain aurait pu faire de plus. Lors de la dernière course il a fait du bon travail malgré un accrochage avec Pastor. Lors des vendredis où j’ai roulé, il ne pouvait faire mieux le dimanche qui suivait en course. Il a fini 7ème en Chine et à Bahreïn, 8ème ici. Il aurait peut-être pu faire 7ème mais pas mieux."

"Romain n’est pas content parce que ce n’est jamais sympa de ne pas pouvoir rouler, j’en suis bien conscient parce que je ne roule pas non plus énormément au global. Mais je pense qu’il comprend et cela n’a pas vraiment d’impact sur ses résultats."

Palmer insiste sur le fait que s’il a signé chez Lotus en tant que pilote de réserve, c’est parce qu’il a eu la garantie de pouvoir rouler assez souvent.

"C’était important pour moi de piloter une F1 le plus souvent possible. Dans ce rôle, chez Lotus, Davide Valsecchi et même Charles Pic n’ont pas pu beaucoup le faire. Vous ne pouvez pas progresser dans votre carrière si vous ne pouvez pas piloter. Vous pouvez être aussi bon que vous le voulez avec les ingénieurs mais si vous ne pouvez pas le montrer en piste, cela ne sert à rien. Jusqu’à présent tout va bien : je peux rouler, les ingénieurs sont vraiment contents de moi, l’équipe aussi, c’est donc bien pour moi qu’ils soient prêts à me laisser rouler encore plus."