Officiel : Le Grand Prix de France de retour en 2018 au Paul Ricard
C’est certain !
C’est lors de la conférence de presse organisée ce lundi dans les locaux de l’Automobile Club de France que l’annonce du retour du Grand Prix de France de Formule 1 au calendrier, dès 2018, a été confirmée.
C’est Christan Estrosi qui a fait cette annonce :
"Je peux vous annoncer clairement, fermement, définitivement que le Grand Prix de France reviendra à l’été 2018. La course sera organisée sur le circuit Paul Ricard, au Castellet," dit-il.
"Nous sommes fiers de ce grand retour après dix ans, puisqu’en 2018, cela fera dix ans que le Grand Prix de France a quitté notre pays (à Magny-Cours alors). C’est une victoire immense pour les hommes de volonté qui ont œuvré pour ce succès."
En plus du président du conseil régional de Provence-Alpes-Côtes d’Azur, étaient présents Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, et Marc Giraud, président du conseil départemental du Var. Le directeur du circuit, Stéphane Clair, était également présent, tout comme Nicolas Deschaux, président de la FFSA.
"L’accord vaut sur 5 ans," confirme Estrosi, qui indique le groupe destiné au financement doit être constitué avant le mois de février 2017.
Quant au prix du plateau, il est "conforme aux prix pratiqués pour les autres Grands Prix" soit aux alentours de 22 à 25 millions d’euros.
A noter que Eric Boullier, directeur e McLaren Honda, et Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport ont également participé à cet accord, confirmé le 16 novembre suite aux discussions avec la FOM de Bernie Ecclestone lors d’une réunion qui s’est tenue à Genève.
"Le circuit Paul-Ricard est celui qui a produit le plus d’efforts et d’investissements ces dernières années pour se mettre aux normes et au niveau de la F1," ajoute Estrosi.
"Depuis 2002, 80 millions d’euros ont été investis par les actionnaires. C’est une infrastructure reconnue et appréciée par les écuries et les pilotes. Par ailleurs, un audit a été réalisé, et si le coût de l’accueil du Grand Prix est évalué à 30 millions d’euros, les retombées indirectes attendues sont de 65 millions d’euros. Cela représente donc un facteur de croissance et un potentiel de création de 500 emplois durables."
Plusieurs personnalités ont laissé un mot lors de cette conférence, dont Romain Grosjean.
"C’est une belle journée et une grande nouvelle pour les fans français de F1, et pour nous les pilotes français de disputer un Grand Prix de France. J’en ai beaucoup parlé avec les autres pilotes, mais piloter devant son public est une émotion que je ne connais pas, et qui apparemment est assez magique. Donc j’ai hâte d’être en 2018 pour courir mon premier Grand Prix de France. Il me semble qu’Alain Prost a gagné sa première course en France, donc si je pouvais faire la même chose et avoir le même palmarès derrière ce serait quelque chose d’exceptionnel. Mais quoi qu’il en soit, être devant nos supporters, pouvoir entendre la Marseillaise avant le Grand Prix, et pourquoi pas après, ce sera magique."