Ocon : ni pression, ni rivalité avec Wehrlein

Ni en ce moment, ni pour 2017

Par Alexandre Combralier

15 septembre 2016 - 15:12
Ocon : ni pression, ni rivalité avec (…)

Esteban Ocon vient d’arriver en F1, et il sait qu’il ne devrait pas en repartir de sitôt. Actuellement chez Manor, le Français est dans les tablettes de Renault pour devenir titulaire l’an prochain. Il ne se dit ainsi « pas stressé ».

« La pression s’est enlevée de mes épaules du moment où je suis arrivé en F1. Bien sûr, ensuite, l’autre défi est d’y rester, et de prouver que vous êtes un bon pilote. Mais je pense que la marche la plus haute était d’y accéder. Cela n’a pas été facile. Je me sens très détendu, et c’est une bonne chose. Pour le moment, je dois finir la saison et faire un bon travail ici. Nous verrons plus tard pour mon futur. Pour le moment, je n’en sais rien. »

Bénéficiant à la fois du soutien de Mercedes (il fait partie du programme jeunes pilotes de la firme à l’étoile) et de Renault, Esteban Ocon n’est pas dans une situation inconfortable… « C’est vraiment bien, cela m’a donné beaucoup d’opportunités pour conduire la voiture [Renault] et d’en développer comme pilote. Les deux équipes m’ont toujours aidé, Renault d’abord et ensuite Mercedes, ils m’ont aidé à franchir des étapes, et je dois grandement les remercier pour cela. »

Esteban Ocon peut ainsi poursuivre son apprentissage de la discipline reine, et dit constamment s’améliorer. « J’ai franchi une véritable grande étape au niveau de la performance de Spa à Monza. Nous n’avons pas été chanceux à Monza, malheureusement, mais c’est ainsi. Mon rythme était déjà bien, bien meilleur. J’espère franchir une autre étape à Singapour. »

Jusqu’à présent, Esteban Ocon est battu par son coéquipier Pascal Wehrlein, qui dispose tout de même d’une bonne demi-saison d’expérience supplémentaire. « Je suis ici d’abord pour apprendre. Il est un pilote formidable, il a été très rapide toute la saison. Je dois beaucoup apprendre de lui. D’abord, j’ai besoin de m’habituer à la voiture et de voir comment fonctionne une F1, et ensuite de bâtir ma vitesse de pointe. Je pense que cela prendra plus de temps. Je suis en F1 depuis deux courses, donc il faut commencer à se sentir de plus en plus à l’aise avec l’équipe et la voiture, et voir comment fonctionne la F1. Donc il n’y a pas de rivalité entre nous. Tout va bien. »

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