Newey évoque les soucis de KERS de Red Bull
Cela risque de durer
Red Bull a pris un risque vendredi soir en décidant de laisser le KERS sur ses voitures. Cela ne s’est pas très bien passé en termes de fiabilité pour Mark Webber notamment et Adrian Newey, le directeur technique, avoue qu’il y avait également un souci sur la voiture de Vettel lors du Grand Prix hier.
"Sur la voiture de Mark, nous avons eu un problème dès le tour de chauffe, ce qui signifie qu’il n’a pas pu du tout l’utiliser de toute la course ou au départ. C’était un problème nouveau, qu’on n’avait encore jamais eu auparavant. Sur la voiture de Sebastian, on a eu un petit problème mais il aurait pu continuer à l’utiliser. Du point de vue de la sécurité, nous avons pensé qu’il valait mieux le couper et ne pas prendre le risque de compromettre sa victoire," explique Adrian Newey.
Le système n’est pas au point chez Red Bull, c’est un fait. Newey ne le minimise pas. "Nous développons le KERS avec des ressources, des budgets et une expérience limités. On est encore dans notre phase d’apprentissage rapide, la réalité c’est que notre KERS en est à ses balbutiements. Nous ne sommes pas un constructeur donc nous devons le développer nous-mêmes et ce n’est pas un de nos domaines d’expertise."
Reste à savoir le temps que cela prendra à Red Bull pour fiabiliser son KERS. "Combien de temps ? Cela reste à voir. Le fait que l’on découvre encore de nouveaux problèmes implique que cela peut nous prendre pas mal de temps. Ce que je peux déjà dire c’est que les problèmes ne sont pas tous liés à une installation très osée dans la voiture comme j’ai pu l’entendre."