Négociations : Ecclestone arrive toujours à avoir le dessus
Dans les coulisses...
Le patron du Grand Prix d’Espagne en 1991, Sebastia Salvado, a évoqué son pire souvenir lors des 25 ans du Grand Prix à Barcelone, fêtés ce week-end. Et dans ce pire souvenir, il y a Bernie Ecclestone.
"Mon pire souvenir cela a été les négociations avec Bernie Ecclestone. Aucun doute à avoir, elles ont été épiques," lance l’Espagnol.
Salvado, qui a le même âge que le grand argentier de la F1, était réputé pour être un très bon ami du Britannique. Ils se rencontraient pour dîner très souvent.
"C’est vrai, et quand nous dinions ou que nous prenions un café, l’ambiance était très chaleureuse et amicale. Mais quand les négociations commençaient, il me disait : ’Tu sais que nous entrons dans un autre monde maintenant’. Et je lui répondais que oui, que je le savais."
"Alors ça démarrait. Et il arrive toujours à avoir le dessus. Si vous lui dites que vous avez un problème ici ou là, sa réponse ne tarde pas : ’Ce n’est pas un problème, c’est ton problème’. Je peux vous assurer que négocier avec Bernie Ecclestone c’est comme prendre une grande leçon d’humilité. Vous demandez, vous insistez et parfois il vous lâche quelque chose. Comme un morceau de pain mais sans confiture."