Montréal, un circuit très exigeant pour les moteurs

Plus de 60% du tour à pleine charge

Par Franck Drui

5 juin 2016 - 18:01
Montréal, un circuit très exigeant (...)

Montréal représente le plus grand défi de l’année pour les groupes propulseurs à ce stade de la saison. Les lignes droites exigent d’être à plein régime sur plus de 60 % du tour, la plus longue étant le Droit du Casino (1 064 mètres), où la vitesse de pointe dépassera 330 km/h, la plus élevée observée jusqu’à présent.

Neuf des dix virages sont négociés à moins de 150 km/h, mais tous sont suivis d’une forte accélération. Ces séquences rapides de freinage et d’accélération demandent une bonne réponse du turbo et une précision optimale pour délivrer la puissance.

Les épingles des virages 10 et 2, ainsi que la chicane menant au Mur des Champions, sont des zones de freinage extrêmement puissantes. En plus du freinage classique, le frein moteur est également nécessaire pour faire décélérer la voiture à 60 km/h.

Il n’y pas assez de zones de freinage sur ce circuit pour que le MGU-K récupère le maximum d’énergie autorisé par la FIA. Si l’on y ajoute à l’équation la forte consommation de ce tracé, accomplir la course avec les 100 kg d’essence alloués est un véritable numéro d’équilibriste.

À Montréal, les demandes sur le MGU-H sont à l’exact opposé de celles de Monaco. S’il était à peine utilisé à Monte-Carlo, son cycle de travail sera poussé à l’extrême au Canada.

Données hybrides

En utilisant les 82 MJ d’énergie récoltés par l’ERS durant le Grand Prix de Monaco, vous pourriez rafraîchir 12 415 bouteilles de champagne. Assez pour assurer 4 138 cérémonies du podium !

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