Montezemolo a hâte de voir la saison commencer

C’est le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui était aujourd’hui l’invité d’honneur à Madonna di Campiglio pour la dernière journée du Wrooom. Après avoir rencontré de manière privée Alonso puis Massa, il s’est entretenu avec la presse.

Après s’être réjoui de la superbe santé financière de Ferrari, l’Italien a abordé les questions sur la Formule1, naturellement les plus nombreuses. Il a hâte que la saison commence pour effacer les mauvais souvenirs. "Croyez-moi, il m’arrive de me réveiller assez souvent dans la nuit en pensant à la course d’Abu Dhabi. C’est pourquoi nous devons absolument nous tourner vers le futur. On travaille énormément sur la nouvelle voiture et comme Domenicali et moi-même l’avons dit en décembre, il n’y a pas de révolution dans notre organisation, juste des petits ajustements pour améliorer la gestion de l’équipe."

Montezemolo a immédiatement déclaré l’objectif. "On doit absolument prendre un bon départ, surtout en termes de fiabilité et de performances. L’an passé on a perdu le championnat dans sa première partie, où nous n’avons pas réalisé nos attentes. Je pense que ce nouveau championnat sera très intéressant, il y a pas mal d’interrogations concernant les nouvelles règles et il faudra donc voir à quel point nos rivaux seront compétitifs."

L’Italien a passé beaucoup plus de temps sur le chapitre des pilotes. Alonso a déclaré hier qu’il se méfiait surtout de Schumacher, ce qui n’émeut pas Montezemolo. "Je pense qu’il faut attendre quelques courses mais ces histoires sont surtout bonnes pour les médias et les fans. Alonso dit Michael, Felipe dit Hamilton, Michael dit Vettel, rien de neuf sous le soleil ! Michael est toujours dans mon cœur et fait partie de l’histoire de Ferrari et je n’ai aucun doute qu’il est toujours un pilote fantastique."

Il parle enfin de la nouvelle génération, qui est venue secouer les pilotes plus anciens. "Il y a Rosberg, il y a Vettel. Mais la hiérarchie sera établie par les chronos. Je m’attends à ce qu’il y ait trois, voire quatre écuries compétitives en 2011. Mais les pilotes pour nous ne sont pas un problème. Je suis heureux avec nos deux pilotes. Je sais qui est le meilleur mais je ne le dirai pas ! D’autres pilotes peuvent se montrer mais je garde un œil sur Roberg, il n’a pas battu Schumacher par hasard en 2010."