Mika Hakkinen : les essais hivernaux sont cruciaux

Une des périodes les plus importantes de l’année

Par Paul Gombeaud

11 février 2015 - 16:33
Mika Hakkinen : les essais hivernaux

Mika Hakkinen est retiré des circuits de Formule 1 depuis longtemps maintenant, mais il garde un œil avisé et expert sur ce sport encore aujourd’hui.

Alors que le début de saison approche, tout le monde ne parle que des essais hivernaux et des différents enseignements à en tirer. L’occasion pour le double champion du monde finlandais d’évoquer ce moment de l’année qui est crucial, alors que les courses n’ont même pas encore débuté.

Hakkinen rappelle d’ailleurs qu’en son temps, il y avait bien plus d’essais qu’aujourd’hui.

"Cela représente toujours beaucoup de travail, mais à mon époque, de 1991 à 2001, nous avions bien plus de séances d’essais que les gars d’aujourd’hui.

Lorsque j’ai débuté ma carrière en F1, avec Lotus en 1991, les essais représentaient déjà un aspect essentiel du travail d’une écurie. Mais vers la fin de mon parcours, durant laquelle j’ai remporté 20 courses et deux championnats avec McLaren-Mercedes, cela était devenu une énorme partie de nos vies professionnelles.

Nous avons remporté deux championnats pilotes consécutifs, en 1998 et 1999 et un titre constructeur lors de la première année. A la fin de ces deux campagnes victorieuses, j’étais épuisé. Mon coéquipier David Coulthard, qui avait brillamment piloté à mes côtés, terminant troisième en 1998 et quatrième en 1999, l’était aussi.

’Ecoute Ron (Dennis),’ disais-je parfois durant l’automne 1999, ’c’est très important que David et moi ayons du repos cet hiver. Nous avons besoin de recharger les batteries. Nous avons énormément d’opérations marketing et de conférences de presses à effectuer, qui sont certes très importantes mais nous avons besoin d’aide pour essayer la nouvelle monoplace de cette année où nous risquons le burn-out.’

Ron a toujours été intelligent et a admis que ce que je disais était vrai. Ceci étant dit, il a décidé de franchir une étape jugée à l’époque révolutionnaire : il a engagé Olivier Panis en tant que pilote d’essais à plein temps pour la saison 2000, bien qu’Olivier était un vainqueur de Grand Prix (Monaco 1996 avec la Ligier-Mugen-Honda)."

A suivre...

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