Mercedes veut écrire l’histoire au Mexique

En tentant de s’imposer

Par Paul Gombeaud

29 octobre 2015 - 09:53
Mercedes veut écrire l'histoire au

Maintenant qu’elle a assuré les titres pilotes et constructeurs, l’écurie Mercedes peut sereinement aborder les trois dernières courses de la saison.

Cela commencera par le Grand Prix du Mexique ce week-end, qui accueillera sa première course de F1 depuis 1992.

"Le week-end à Austin a été très positif pour la Formule 1," déclare Toto Wolff, directeur de l’écurie allemande. "Le samedi, nous avons vu le paddock uni pour proposer du spectacle aux spectateurs restés malgré la pluie. Et le dimanche, les pilotes ont livré l’une des courses les plus spectaculaires de ces dernières années. Pas la plus simple à gérer depuis le muret des stands, mais l’une des plus agréables à regarder."

"Beaucoup de choses ont été dites après la course concernant nos pilotes et une éventuelle tension entre eux. Certaines choses ont été exagérées. L’un des deux a gagné le titre ce dimanche, l’autre l’a perdu. Il y a donc des émotions et c’est tout à fait compréhensible. Comme toujours, nous analyserons tout ce qu’il s’est passé en piste calmement. Nous devons maintenant aborder les trois dernières courses de la saison avec un bon état d’esprit. Si Lewis a déjà remporté le titre, Nico se bat encore pour terminer deuxième et se remettre en selle en vue de la saison 2016."

"Je suis impatient d’aller au Mexique et j’espère que nous verrons de belles batailles. Ce pays est un marché très important pour Mercedes-Benz et nous ferons de notre mieux."

Le directeur technique de Mercedes, Paddy Lowe, est également heureux d’aller à Mexico.

"Mexico nous proposera à coup sûr un grand défi car nous sauterons dans l’inconnue après une longue absence de cette course au calendrier. Le tracé semble intéressant avec ses longues lignes droites et des virages à vitesse moyenne. Nous atteindrons des vitesses parmi les plus élevées de la saison, en dépit d’appuis aérodynamiques plus importants qu’à Monza par exemple. Ceci est dû aux 2000 m d’altitude de la ville de Mexico qui réduisent l’effet de traînée."

"L’air raréfié rendra plus difficile le refroidissement des moteurs et ça signifie aussi que les turbocompresseurs seront davantage sollicités pour pouvoir produire la même puissance qu’au niveau de la mer. Nous sommes tous impatients à l’idée de nous rendre dans ce pays et de tenter d’écrire l’histoire. Je travaillais déjà lors du dernier Grand Prix du Mexique en 1992 et l’image qui me revient en premier est l’ambiance dans les tribunes. C’est un pays qui adore le sport automobile alors croisons les doigts pour avoir un beau spectacle !"

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