Massa revient sur son GP de Bahreïn

Malgré sa défaite face à son équipier Fernando Alonso à Bahreïn, Felipe Massa se réjouit de ce début de saison. Il est probablement rassuré sur la compétitivité de sa F10, mais aussi sur la sienne après son terrible accident de l’année dernière.

"Nous ne pouvions pas mieux commencer la saison qu’en marquant le maximum de points à Bahreïn et c’est exactement ce que Fernando et moi avons réussi à faire. Cette course, je l’attendais depuis de longs mois, mais j’étais plus excité que nerveux à l’idée de me placer sur la grille de départ d’un Grand Prix de F1 pour la première fois depuis le Grand Prix d’Allemagne de l’année dernière," commente Massa.

"Je n’ai jamais eu aucun doute sur ma condition physique. Tout ce que j’avais à l’esprit était de faire du bon boulot pour tout le monde, de bien débuter la saison et de ne rien faire d’un peu fou. C’est toujours important que la première course se passe bien, mais dans mon cas c’était encore plus important, car si j’avais eu un accident les gens auraient dit que je n’étais plus le même et qu’ils l’avaient prévu," poursuit le pilote brésilien.

La Ferrari F10 est compétitive et c’est aussi un soulagement. "En course, la Red Bull avait probablement un petit avantage en pneus tendres, mais nous avions l’avantage avec les pneus durs. Cet hiver en essais privés, j’avais remarqué que la Red Bull n’était pas la plus rapide sur un tour, mais elle était très compétitive sur la distance. A Bahreïn, nous n’avons donc pas été surpris."

Felipe Massa revient aussi sur les critiques nées après le Grand Prix de Bahreïn. "J’ai lu certaines critiques à propos de la disparition des ravitaillements et du fait que cela a rendu cette course ennuyeuse pour les spectateurs, mais je pense qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions. Toutefois, il est vrai qu’en début de course nous étions à six ou sept secondes des temps signés en qualification. En outre, lorsque vous suivez quelqu’un de près pour essayer de le dépasser, on perd plus d’appuis aérodynamiques. Lorsqu’on combine tout cela, on peut dire que les dépassements sont plus difficiles aujourd’hui."