Magnussen voit un avenir radieux pour Renault

Récemment arrivé au sein de Renault, Kevin Magnussen pense que l’équipe a de meilleures chances de rattraper Mercedes maintenant qu’elle a l’appui d’un grand constructeur. Après deux saisons compliquées en tant que motoriste, ayant toutefois gagné trois courses avec la Red Bull de Daniel Ricciardo en 2014, la marque au losange a décidé de revenir officiellement en rachetant la structure qu’elle avait vendu à Lotus cinq ans avant.

Kevin Magnussen est le nouveau fer de lance de l’équipe et l’un des rares pilotes à avoir l’expérience de trois des quatre moteurs présents en F1, puisqu’il a déjà piloté des monoplaces propulsées par Renault, Honda et Mercedes depuis 2014.

"Ils sont assez différents" explique le Danois. "Pas seulement en matière de puissance mais aussi sur le plan de la souplesse, du son, par leur manière de fonctionner. Ce n’est pas un secret, Mercedes a le moteur le plus puissant pour le moment, mais Renault a maintenant de grandes chances de se rattraper".

"Nous avons une bonne base de travail" ajoute-t-il concernant la monoplace, la Renault Sport RS16. "Nous n’essayons pas de trouver un équilibre différent ou des caractéristiques différentes, nous avons juste besoin d’ajouter de l’appui. C’est délicat sans changer fondamentalement les caractéristiques de la voiture, donc nous devons travailler dans ce sens".

La voiture essayée cette semaine est celle qui sera emmenée à Melbourne, même si une amélioration est pour le moment prévue : "Nous devons essayer un nouvel aileron avant, si possible à la fin de la semaine avec Jolyon. Nous verrons comment il fonctionne, mais il n’y a rien de plus important que ça".

Magnussen ne voit pas Renault revenir par la grande porte, tant le déficit à combler est grand depuis la E23 de Lotus, et tant l’hiver a été compliqué avec l’intégration tardive d’un nouveau moteur.

"Je nous vois finir aux alentours des points, peut-être tout juste en dehors, si tout se passe bien" tempère-t-il. "Si nous pouvons marquer des points à Melbourne, ça sera un bon résultat. Nous essayons des pneus différents de nos rivaux, donc c’est difficile à dire car les écarts sont faibles au milieu du peloton, et plus ce sera serré plus nous pourrons faire la différence".