Luca Di Montezemolo a vu arriver le départ d’Ecclestone

Une bonne chose pour la Formule 1

Par Emmanuel Touzot

1er février 2017 - 10:22
Luca Di Montezemolo a vu arriver (...)

Les réactions continuent d’affluer, plusieurs jours après le licenciement de Bernie Ecclestone par Liberty Media, et la dernière en date est celle de Luca Di Montezemolo, ancien président de Ferrari, qui voit ce départ comme une bonne chose.

L’Italien a aussi reconnu qu’il avait vu venir cette décision après que la procédure de rachat de la F1 avait été lancée.

« Récemment, nous avons eu une longue conversation et Bernie a plaisanté en me demandant si je pouvais l’aider à trouver du boulot » se remémore Di Montezemolo. « Sérieusement, c’était inévitable. On ne peut pas demander trop de changement à une personne de 86 ans et de la même manière, on ne peut pas demander aux gens qui dépensent 8 milliards de dollars d’abandonner leur plan de moderniser une discipline qui en a besoin ».

Pour lui, le rachat de la discipline par CVC dans le passé a été l’une des pires décisions : « Ils n’étaient pas intéressés par notre sport mais juste par l’idée de gagner de l’argent. Bernie pensait qu’il pourrait continuer à tout faire tout seul. Après avoir quitté Ferrari en 2014, on m’a demandé de mener la Formule 1 et de travailler avec Ecclestone, et j’ai eu l’idée d’une direction à trois têtes ».

« La communication avec le public va maintenant être meilleure. Les règles seront simplifiées et l’idée que la F1 est un sport avec des traditions européennes sera renforcée. Il n’y aura plus de Grands Prix absurdes tels que la Corée ou l’Inde et bien que le Grand Prix des Etats-Unis soit une bonne chose, il n’en faut pas plus de deux. Les nouveaux propriétaires doivent inclure davantage le public sur les circuits car aucun sport ne peut exister sans ses fans ».

Enfin, Di Montezemolo assure que les pilotes doivent également changer de comportement afin de reprendre une place plus importante et de redorer leur image : « Ils doivent avoir le droit de parler, ils disent tous la même chose lors des conférences de presse et leur avis n’a pas été écouté depuis longtemps, ils ne jouent pas un rôle important. Enzo Ferrari disait que gagner dépendait à 50% de la machine et à 50% du pilote, aujourd’hui l’équation est à 80% pour la machine et 20% pour le pilote ».

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