Lopez s’est fait "rouler" par USF1

On se souvient qu’au début de cette année, l’Argentin Jose Maria Lopez avait signé un contrat pour disputer la saison 2010 de F1 avec l’équipe américaine USF1. Mais on sait aussi que cette équipe n’est désormais qu’un mauvais souvenir pour lui...

Lopez est venu assister au Grand Prix de Grande-Bretagne de la semaine passée, avec son manager Victor Rosso, afin de prendre la température du marché des transferts...

"A l’époque, je me sentais très mal," déclare Lopez sur le blog d’Adam Cooper, en évoquant les difficultés de USF1. "J’avais eu la chance que l’on m’offre cette opportunité, mais la façon dont tout cela s’est passé par la suite nous a mis, moi et les personnes qui travaillent avec moi, dans une situation très embarrassante. Ils avaient rencontré le président (d’Argentine) et ils avaient fait un tas de promesses. On leur demandait sans cesse si le projet allait voir le jour et ils nous répondaient invariablement que tout était sous contrôle et que cela allait aboutir."

"Ils nous avaient dit que nous allions être sur la grille de départ de la première course et nous n’y étions pas. C’était très décevant, car même si cela ne m’a pas coûté trop de temps, j’avais commencé à établir des relations avec les membres de cette équipe," poursuit Lopez.

Jose Maria Lopez avait avancé de l’argent pour financer en partie sa participation à la saison 2010 et il ne sait toujours pas s’il reverra un jour la couleur de cet argent...

"Il y a des gens qui travaillent sur ce dossier. Il me semble qu’ils auraient dû nous dire la vérité. Ils savaient que leur projet n’allait pas aboutir, mais ils ont continué à nous mentir en affirmant qu’ils allaient y arriver et nous les avons crus. Ils ne nous ont pas dit la vérité," ajoute le pilote argentin.

Aujourd’hui, Lopez est à la recherche d’un volant pour la saison 2011. "Nous avons encore des soutiens divers, car il y a de nombreuses personnes qui veulent me voir en F1. Il n’y a rien de concret pour l’instant, mais nous poursuivons nos efforts, car cela avait payé l’année passée et même si cela n’avait pas abouti, nous avions réussi à nous faire un tas de relations avec des personnes dans différentes équipes. Les gens savent que nous sommes sur le marché. Nous verrons bien."