Les temps sont durs pour les pilotes européens
Christian Klien fait le point sur la situation
Christian Klien est l’un des nombreux pilotes à la recherche d’une place sur la grille de départ du championnat du monde de Formule Un 2011, mais reconnait que la situation n’est pas évidente.
Les pilotes européens doivent faire face à une concurrence de plus en plus redoutable, dans un contexte économique de plus en plus compliqué.
« C’est assez difficile quand vous venez d’Europe Centrale. La F1 s’est internationalisée très rapidement et, avant, en étant anglais, italien ou français, vous aviez une bonne chance. Aujourd’hui, il y a plus de baquets qu’avant, mais le marché des pilotes est alimenté par beaucoup plus de pays – la Russie, l’Inde, la région de l’Asie du Sud-Est et certainement aussi la Corée et la Chine », a –t-il expliqué à Vorarlberg Online. « Si vous êtes le huitième allemand, c’est très difficile. Regardez la France et l’Italie ; il y a vingt ans, elles avaient dix représentants chacune. Et aujourd’hui ? »
« Le cas de Nico Hulkenberg montre qu’il n’y a aucune garantie. Il a eu une bonne première saison, avec une pole position au Brésil, mais se retrouve sans volant », ajoutait l’Autrichien. « Même un grand nom comme Kimi Raikkonen dépend de sponsors pour trouver un volant en championnat du monde des rallyes. Et, en F1, les équipes sont sous une pression budgétaire énorme. »
Klien ajoutait avoir plusieurs options pour l’année prochaine, à commencer par l’équipe HRT dont il a été l’un des pilotes de réserve cette saison et pour laquelle il a disputé trois Grand Prix.