GP d’Emilie-Romagne : LE 19/05 - 15:00
19 mai 2024
Les pilotes Toro Rosso aiment le circuit de Montréal
Il faut passer à travers ses pièges
Après une huitième place jugée décevante sur un circuit qui favorisait son excellent châssis et limitait les difficultés de son moteur datant de 2015, Toro Rosso s’apprête à aller au Canada, circuit essentiellement exigeant pour les performances des moteurs, où la STR11 et son V6 Ferrari seront sûrement moins à la fête.
"La frustration de la dernière course à Monaco est oubliée et j’ai encore plus envie de montrer ce dont je suis capable" lance Daniil Kvyat.
"Depuis que je suis revenu à la maison, je ne pense qu’au prochain Grand Prix. La piste de Montréal donne l’impression de bondir de bordure en bordure, les vibreurs sont hauts et il y en a beaucoup !"
"Il y a beaucoup de chicanes, sans oublier le fameux ’Mur des champions’ ! L’épingle est également délicate, il faut freiner très fort, elle est lente et c’est un bon endroit pour dépasser. Il faut en sortir avec une bonne vitesse pour profiter de la ligne droite et de l’aspiration."
"J’adore piloter ici et j’espère passer un bon week-end, tirer le maximum de la voiture, et l’équipe comme moi allons travailler très dur ensemble en visant le meilleur résultat possible".
Carlos Sainz est quant à lui préoccupé par le premier enchaînement du circuit canadien.
"La ligne droite est très glissante, on roule avec peu d’appui, ça nous déséquilibre au freinage et on se bat avec la direction. Les deux premiers virages représentent l’une des nombreuses chicanes du circuit, avec un virage très lent, c’est très dur d’y garder de la puissance et il y a beaucoup de survirage."
"Il faut se rapprocher au maximum des murs pour avoir un bon rythme, plus on en est proches et plus on a confiance. Il faut aussi enchaîner les vibreurs sans trop les escalader et garder tout le temps une bonne vitesse."
"Le circuit semble assez simple mais chaque chicane présente une difficulté et il faut les aborder chacune d’une façon différente. L’épingle est l’un des virages les plus serrés de la saison, l’un des plus lents aussi. C’est un endroit pour dépasser ! Et puis le dernier virage est selon moi l’un des meilleurs du circuit, avec son ’Mur des champions’, et c’est encore une chicane où il faut prendre les bordures, mais si on les escalade trop, ça se finit dans le mur".
