Les pilotes Haas veulent privilégier la sécurité aux stands
Les mécaniciens ne doivent plus risquer leur santé
Deux week-ends complets ont eu lieu, ainsi qu’une journée dans le troisième, et l’on compte déjà cinq incidents liés aux arrêts aux stands, ayant mené à trois pénalités pour trois équipes différentes, mais aussi à une grave blessure pour un mécanicien. Un constat difficile à cerner qui cache une réalité : les équipes semblent avoir atteint leurs limites concernant les changements de gommes.
"Les équipes doivent revenir en arrière et remettre la sécurité en priorité" explique Kevin Magnussen. "C’est ce qu’il se passe lorsqu’il y a de la compétition, on pousse les limites, on les trouve, et on revient légèrement en arrière. Les arrêts sont devenus très rapides et je pense que nous atteignons la limite où il est difficile de faire mieux, et il faut arrêter de chercher cela pour miser sur la fiabilité et la sécurité."
Romain Grosjean avoue être en accord avec son équipier chez Haas, mais ne veut pas que des actions trop radicales soient prises, puisqu’il juge les arrêts aux stands comme importants pour le spectacle.
"Nous savons que le sport auto est dangereux, pas seulement pour les pilotes mais pour tous ceux qui y sont impliqués. Quand on arrive à 80 km/h dans la voie des stands et que l’on rate son point de freinage... J’ai déjà percuté un mécanicien, et nous essayons d’être aussi prudents que possible, mais je pense que ce sont des moments intéressant en course."
"Je pense que les arrêts aux stands font partie de la course. Cela amène un intérêt et tout le monde le sait. Nous ne tombons pas en panne de carburant, nous n’explosons pas nos moteurs en fin de course, nous ne perdons pas nos suspensions, donc les arrêts aux stands représentent le côté palpitant de la course et c’est bien pour nos gars aussi car ça les implique dans le déroulement de la course, car ils en font partie."