Le regain d’intérêt pour la Formule 1

Il n’y pas si longtemps, avant les trois derniers formidables championnats 2007, 2008 et 2009, la Formule 1 avait été promise morte et enterrée sous cinq ans. C’était en 2006. Nous voilà en 2010 et la F1 ne s’est jamais montrée aussi attractive même si financièrement parlant, c’est dur pour de nombreuses équipes. Presque toutes en fait.

Mais les chiffres sont là. Il y aura, normalement, treize équipes au départ cette saison. Une quatorzième est même prête à franchir le pas au cas où USF1 ou Campos ne pourrait être là. Ils étaient dix l’an passé... Des constructeurs ont été perdus mais comme l’a dit Ecclestone, on savait très bien qu’ils ne seraient pas en F1 éternellement. La crise dans le secteur automobile a parfois eu bon dos pour arrêter les programmes en F1. Les mesures de la FIA et de la FOTA pour réduire les coûts a heureusement empêché de retrouver une grille à 5 ou 6 équipes seulement.

Et puis il y a eu Valencia. Des bouchons comme on en voit rarement aux abords du circuit. Plus de cinq kilomètres le dernier jour, digne des week-ends les plus chargés de juillet et août. 36.000 personnes au final pour voir Alonso faire ses débuts en piste. Et 56.000 sur la totalité des trois jours. Sans compter les 300 journalistes et photographes pour couvrir ces essais. Du jamais vu.

Alors c’est vrai qu’il y a eu de nombreuses premières cette semaine, le retour de Schumacher, Alonso en rouge et Button en gris, sept nouvelles voitures mais le public ne s’y est pas trompé, car pour attirer une telle foule en semaine, il faut que l’intérêt soit certain. Pourvu que ça dure...