Le GP d’Inde vu sous l’oeil du technicien Lotus

Il y a quelques "détails" à ne pas négliger...

Par D. Thys

20 octobre 2012 - 18:53
Le GP d'Inde vu sous l'oeil du

Comme ses concurrentes, l’équipe Lotus va aborder le Grand Prix d’Inde de la semaine prochaine en ayant un oeil particulièrement attentif sur les “détails” qu’il ne faudra pas oublier pour passer un bon week-end. Les voici.

L’aileron arrière. Les simulations montrent que le circuit international Buddh est comparable à Suzuka ou à Barcelone au niveau de l’appui. Il est similaire à celui de la Corée qui se situe quelques degrés en dessous du maximum.

Les freins. Les freins sont très sollicités aux virages 1, 4 et 5, mais dans l’ensemble, ce circuit n’est pas très exigeant en matière de freinage. Une longue ligne droite permet de refroidir les freins avant le virage 4 et ils ne sont pas non plus trop torturés avant le premier virage.

Les suspensions. Aucune bosse ni vibreur importants ne requièrent une attention spéciale ici. Il est en revanche essentiel de disposer d’une bonne agilité dans les changements de direction dans les virages à moyenne vitesse. Ce qui entraine un réglage des suspensions plutôt raide.

Les pneus. Pirelli a désigné à nouveau les pneus durs et les tendres pour cette course. Notre challenge consistera à faire bien fonctionner les durs pendant les premiers tours tout en gérant la forte usure attendue des gommes tendres.

L’aileron avant. L’appui sur l’aileron avant doit être suffisant pour éradiquer le sous-virage, en particulier pour l’enchainement des très rapides virages 10 et 11 où il pourrait coûter beaucoup de temps.

Le moteur. Avec 75% de ce secteur composé de lignes droites, la première partie du circuit demande une bonne vitesse de pointe et de la puissance. La deuxième partie est plus sinueuse et réclame un moteur plus souple et réactif. Sous cet aspect, les exigences sur le moteur seront similaires à celles de la Corée. Les boîtes à air peuvent aussi avaler la poussière et les saletés en provenance de la piste, aussi les filtres seront-ils inspectés régulièrement pour éviter les bourrages. Guide du circuit international Buddh

La pit lane. La pit lane est une des plus longues de la F1, se déroulant sur 600 mètres, ce qui influe notablement sur les stratégies.

L’approche du virage 4. Marquée par des vitesses de l’ordre de 320 km/h, la plus longue ligne droite du circuit commande le virage 4. Un virage assez large et propice aux dépassements. C’est aussi le plus gros freinage du circuit, imposant un ralentissement de 320 à 90 km/h en 140 mètres. Ce qui crée donc les conditions favorables au dépassement.

Les virages 8 et 9. Chicane droite-gauche rapide, les virages 8 et 9 réclament un changement de direction rapide de la voiture.

Les virages 10 et 11. L’interminable enchainement des virages 10 et 11 ressemble au virage 8 de la Turquie. Il est long, rapide, avec une énergie croissante et contraignante pour les pneus. Le 10 est en montée et donne directement sur le 11, ce qui compose un des endroits les plus excitants du tracé. Une tribune d’une capacité de 13000 spectateurs domine cette portion. Dans ce passage, l’ennemi est le sous-virage et les réglages de la voiture sont destinés à le contrer.

Les virages 13 et 14. Les virages 13 et 14 forment un autre secteur où il faut être agile dans les changements de direction. Ici, la voiture doit être raide pour assurer une réponse efficace.

Le virage 16. Le virage 16 est également large et offre une possibilité de dépassement.

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