La règle sur les consignes revue ou abolie en novembre

Alors que de nombreuses voix de satisfaction ou de colère commencent à s’élever aujourd’hui après le verdict très clément de la FIA sur l’affaire des consignes d’équipe de Ferrari à Hockenheim, un consensus semble lui s’établir du côté des acteurs de la Formule 1 pour abolir cette règle qui n’est plus tenable.

Alors même que l’instance dirigeante du sport peine à punir une violation manifeste d’une de ses règles, cela ne peut être que le signal que la règle doit être revue ou abolie. Une chose qui sera faite lors du prochain conseil mondial de la FIA qui se tiendra en novembre, comme le déclare Enrico Gelpi, président de la fédération italienne et membre du conseil de la FIA.

"La règle doit être revue. Pour nous ce serait même une bonne idée de l’abolir complètement. Nous avons vu hier que l’attitude générale à la FIA allait vers ce changement. Ce sujet sera discuté lors d’un conseil mondial en novembre," confirme Gelpi.

D’ici là, la fin de la saison sera passée et cette décision de la FIA prise hier crée un précédent qui autorisera implicitement les consignes d’équipe ; il ne faudra donc pas s’étonner lors des dernières courses du championnat voir une équipe favoriser un de ses pilotes, chose somme toute logique lorsque le moment se présente enfin pour décider quel pilote a le plus de chances d’être titré.

Moins de théâtre et plus de vérité en Formule 1, c’est ce qui semble ressortir de cette affaire, comme le confirme Bernie Ecclestone. Priver un pilote de la victoire à quelques tours de la fin ne sera jamais bien perçu par les fans. "Les règles doivent être revues. Pour moi, si vous changez vos pilotes de position alors qu’il ne reste que quelques tours, cela peut porter préjudice au sport. Mais si vous le faites dès que possible, alors je n’ai pas de problèmes avec les consignes d’équipe."