La contestation se poursuit à Bahreïn
Le Grand Prix est menacé... comme l’année passée
La contestation populaire se poursuit dans le petit Royaume de Bahreïn et selon certains observateurs, il y a désormais un risque réel de radicalisation de ce mouvement.
Bahreïn doit accueillir la quatrième manche du championnat de F1 en avril prochain et la situation locale est évidemment sous surveillance... très discrète. "Les autorités de la F1 observent ce qui se passe là-bas. Elles gardent un profil bas, car elles ne veulent pas faire monter la pression ou encourager les spéculations," peut-on lire dans les colonnes du Guardian.
Hier, jour anniversaire du début de la contestation, la police a encore violemment dispersé des centaines de manifestants qui tentaient de s’approcher de la place de la Perle, symbole de la contestation dans la capitale Manama.
On se souvient que l’année passée la FIA avait été obligée d’annuler le Grand Prix de Bahreïn pour les mêmes raisons.