La VF-18 est rapide, mais Steiner reste ‘prudemment optimiste’

En dépit du désastre collectif qui a causé l’abandon des deux Haas à Melbourne (mauvais serrages de roue), la VF-18 s’était montrée très compétitive à Melbourne. Kevin Magnussen et Romain Grosjean évoluaient en 4e et 5e places avant leurs abandons.

L’écurie américaine s’est imposée comme la quatrième force du plateau en performance pure, confirmant les progrès entrevus à Barcelone. Günther Steiner, le directeur de l’écurie, sait qu’à Bahreïn, son écurie sera beaucoup plus attendue.

« C’était très réconfortant. J’étais optimiste avant Melbourne, mais prudent. Je suis toujours prudent. Une course ne dessine pas la physionomie d’une saison. Nous devons rester humbles et continuer à travailler dur. Nous devons essayer de réaliser la même performance qu’en Australie, comme aux essais de Barcelone, et ne pas perdre notre concentration. Je suis sûr que nous réussirons à obtenir des résultats similaires. »

« Parvenir facilement à rentrer en Q3, c’est ce pourquoi vous travaillez, et quand vous réussissez à le faire, c’est un moment formidable pour l’équipe. C’est le fruit de la confiance et de l’expérience. »

Si Günther Steiner est prudent, c’est avant tout parce que Melbourne n’est pas considéré comme un circuit très représentatif du reste du calendrier.

« Je dirais que je suis toujours prudemment optimiste. Je ne serai jamais arrogant, je ne dirai jamais ‘Nous allons réaliser la même performance à Bahreïn !’, mais bien sûr, nous essaierons de le faire. La voiture s’est montrée rapide à Barcelone et à Melbourne. C’est un élément à prendre en compte. Peut-être qu’après la Chine, nous saurons réellement où nous en sommes. »

« Nous verrons quand nous serons à Bahreïn. Je pense que notre voiture est compétitive. Est-ce que la situation sera la même qu’à Melbourne, notamment par rapport à nos concurrents ? Je ne sais pas, parce que je ne sais pas ce qu’ils font. De nouveau, je suis prudemment optimiste. »

L’écurie américaine a perdu de gros points et doit absolument rebondir dès Bahreïn. Sur un plan psychologique, un bon résultat au Moyen-Orient serait aussi précieux pour Günther Steiner…

« Si nous obtenons un bon résultat à Bahreïn, nous oublierons Melbourne. Si ce n’est pas le cas, nous nous lamenterons encore sur ce qui est arrivé à Melbourne jusqu’à ce que nous obtenions un résultat fantastique, ou jusqu’à ce que l’oubli passe par là. Le but est de tout bien faire et de ramener un bon résultat à la maison. »