La Renault se plaît à Abu Dhabi

La Renault semble compétitive sur ce circuit. Robert Kubica et Vitaly Petrov se sont respectivement classés 5e et 7e de la séance de cet après-midi, la plus rapide des deux.

"Le début de la journée, sur piste humide, était très inhabituel," commente Robert Kubica. "Cela dit, une fois que l’asphalte a séché, la situation était similaire à celle de l’année dernière : l’évolution a été énorme et la dégradation des pneumatiques élevée, ce qui a rendu difficile la réalisation de performances constantes. Le circuit s’améliorait, mais les pneumatiques perdaient en potentiel."

"Il est difficile de trouver le bon équilibre ici parce que les virages en dévers sont un peu frustrants. De plus, la dégradation des pneumatiques rend la voiture survireuse. Comme toujours, demain sera une journée importante. Nous effectuerons les essais libres de jour avant de nous qualifier au crépuscule. Il nous faudra anticiper la manière dont le changement de température influera sur les performances," ajoute le pilote polonais.

"Le circuit était très sale pendant la première séance et la performance des pneumatiques s’est effondrée très rapidement, ce qui a rendu la voiture difficile à conduire," déclare Vitaly Petrov. "Nous avons fait des améliorations entre les deux séances, surtout dans le domaine du freinage, et je me suis senti plus à l’aise. De plus, le circuit a évolué et le niveau d’adhérence a progressé. En fin de compte, nous avons réalisé davantage de tours que prévu, ce qui nous a permis d’emmagasiner beaucoup d’informations, qu’il nous faudra étudier ce soir afin d’améliorer encore la voiture en vue de demain."

Debriefing Technique avec Alan Permane, Chef Ingénieur de Course

Quel jugement portez-vous sur la manière dont s’est déroulée la journée ?

Ce vendredi s’est déroulé de manière normale, sans souci particulier. Nous avons bouclé notre programme technique, qui consistait à travailler sur les réglages dans la première séance, puis sur l’évaluation des pneumatiques et sur l’impact d’une grosse charge en carburant dans la deuxième.

Comment gère-t-on le passage du jour à l’obscurité ?

C’est une situation bizarre, parce que ce qu’elle est l’opposé de ce que nous voyons sur les autres circuits : habituellement, les températures augmentent entre les deux séances. Ici, elles diminuent : elles étaient 9 degrés moins élevées dans la deuxième séance, ce qui a procuré davantage d’adhérence. Il faut toujours anticiper ce type d’évolution et le répercuter sur les réglages de la voiture.

Comment se comportent les pneumatiques ?

Ils ont l’air adaptés aux conditions. Comme nous le pensions, la dégradation est élevée avec le type “option”, mais cette situation va s’améliorer car de la gomme va se déposer encore sur la piste. Nous n’avons connu aucun problème de montée en température, ni avec le “prime”, ni avec l’“option”.

Dans quels domaines allez-vous travailler ce soir ?

Yas Marina est un circuit sur lequel il faut préserver les pneus arrière. Cela dit, si vous allez trop loin dans ce parti-pris et rendez la voiture trop confortable à conduire, cela vous coûte du temps. Nous sommes plutôt satisfaits de l’équilibre trouvé aujourd’hui, mais nous allons travailler afin de l’améliorer. Le but reste de trouver le meilleur compromis entre les qualités requises pour les qualifications et la course.