La FIA veut surveiller les données physiologiques des pilotes

La FIA a récemment publié certaines de ses trouvailles à propos de l’accident de Fernando Alonso à Melbourne cette année, rendues possibles par les nouvelles caméras à haute vitesse installées à bord des voitures en 2016.

La vidéo a en effet montré que le casque de l’Espagnol avait heurté à deux reprises les parois de son cockpit pendant l’incident, concordant avec le relevé de l’accéléromètre placé dans l’oreillette du pilote. Et pour le directeur de la recherche au sein de la FIA, Laurent Mekies, ce n’est que le début.

« La prochaine étape sera de récolter des données en provenance des pilotes, comme le rythme cardiaque, la température corporelle et même le niveau de sudation. J’espère que nous serons en mesure d’équiper les pilotes de capteurs avant la fin de la saison, au moins pour tester. »

La surveillance de ces données physiologiques pourrait s’ajouter à l’arsenal de mesures de sécurité prises pour 2017, comme le système de protection des têtes Halo ou l’introduction prévue de davantage de caméras braquées sur les pilotes.

« On pourrait imaginer un million de nouvelles choses, reprend Mekies, comme par exemple essayer d’estimer les forces exercées sur le haut du corps des pilotes grâce à leurs harnais de sécurité. La recherche en matière de sécurité ne s’arrêtera jamais et nous continuerons à repousser les limites afin de comprendre toujours mieux. »