La FIA veille pour ne pas voir des V6 trop extrêmes en F1

Le flux de carburant limité devrait faire son effet

Par Franck Drui

16 septembre 2013 - 13:16
La FIA veille pour ne pas voir des (...)

Fabrice Lom, un des anciens ingénieurs moteurs en chef de Renault Sport F1, avait rejoint en début d’année dernières les rangs de la FIA et de son département moteur. La FIA avait dû restructurer ce département suite au départ en 2011 d’un autre Français, Gilles Simon, chez PURE (aujourd’hui à l’arrêt).

Le Français dirige les études sur la chaîne de propulsion et conseille la FIA à ce sujet dans toutes les évolutions réglementaires à venir. Ces dernières années, il avait notamment été affecté par Renault Sport à l’équipe Red Bull.

Sa principale tâche, concernant le moteur de 2014, a été de veiller à ce que les règles ne permettent pas la production de moteurs trop extrêmes ou exotiques.

"En donnant la même quantité de carburant à chaque voiture, il est facile de promouvoir l’efficacité énergétique. Mais cela ne suffit pas. Sans autres limitations, nous pourrions voir des moteurs extrêmes et dangereusement puissants, couplés à des stratégies assez exotiques," explique le Français.

"C’est pourquoi nous avons introduit la limitation de flux de carburant vers le moteur, ce qui permet un certain niveau de contrôle. Je dis certain parce que les ingénieurs qui travaillent sur les moteurs ont une quantité infinie d’ingéniosité et avec le temps ils développeront à coup sûr des moteurs à la fois plus efficaces et plus puissants."

Afin de stabiliser la situation, un gel progressif des moteurs sera certainement instauré au fil des ans, en restreignant de plus en plus certaines pièces. Cela n’a toutefois pas encore été décidé et encore moins voté par la FIA.

Son plan est toutefois de geler 8% des pièces d’ici à 2015. Puis 23% en 2016, 35% en 2018 et 95% en 2019.

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