La FIA aura les patrons et les pilotes sous surveillance

Le conseil mondial de la FIA a confirmé aujourd’hui son projet de longue date : il compte bien placer certains membres d’équipe sous licence de la Fédération, afin de pouvoir éventuellement appliquer des sanctions, ce que n’avait pas pu faire la FIA dans le cas de Briatore et Symonds après le scandale du crash de Piquet à Singapour. Parallèlement, la conduite des pilotes hors des circuits sera également placée sous étroite surveillance.

"Nous allons proposer à l’assemblée générale qu’une licence spécifique soit créée pour certains membres d’équipes participant aux championnats FIA. Le but est de mettre en place un système dans lesquels ils seraient sujets à respecter un nouveau code de la FIA de bonne conduite. Cela s’appliquerait à un minimum de six personnes par écurie, incluant notamment le directeur de l’équipe, le directeur sportif, le team manager, le directeur technique ainsi que les deux ingénieurs de course (ou équivalent)," confirme la FIA dans un communiqué.

"Une nouvelle procédure sera mise en place pour contrôler les accès aux différents endroits sous la juridiction de la FIA et aucun pass de quelque sorte ne sera attribué à quiconque n’est pas en règle avec le code sportif international. Les équipes seront aussi responsables de leurs membres, que les personnes soient liées directement ou non à leur participation à une épreuve," ajoute la FIA.

Concernant les pilotes, la FIA rappelle qu’elle joue un rôle important sur le plan de la sécurité routière et que les compétiteurs des championnats régis par la FIA doivent agir en tant qu’ambassadeurs du sport automobile, et que leur conduite sur la route doit être exemplaire. "Une proposition pour amender le code sportif international sera soumise à l’assemblée générale de la FIA pour clarifier le fait que tout possesseur d’une super licence doit aussi être titulaire d’un permis de conduire valide. De plus, si le pilote est impliqué dans une affaire sérieuse concernant une infraction routière, reconnue par la police locale, la FIA pourra se pencher sur ce cas et adresser un avertissement ou emmener l’affaire devant le tribunal international disciplinaire, afin de révoquer temporairement ou définitivement la super licence du pilote en question," conclut le communiqué de la FIA.