Kvyat de retour chez Toro Rosso à Barcelone

Le Grand Prix d’Espagne ne marque pas seulement le retour en Europe pour l’écurie Toro Rosso, mais également le retour d’un de ses anciens pilotes, Daniil Kvyat, remplacé chez Red Bull par Max Verstappen, qui fait donc le chemin inverse.

Ce week-end Carlos Sainz aura l’occasion de courir son Grand Prix à domicile, ce qui est toujours le point d’orgue d’une saison pour un pilote.

« Ce qui à chaque fois me marque le plus au cours de ce week-end en Espagne, c’est l’enthousiasme du public, ils ne cessent jamais d’encourager les pilotes espagnols, ce qui nous procure un sentiment incroyable. L’an dernier après m’être qualifié 5e, je suis passé dans la grande ligne droite et j’ai vu tous ces gens tellement heureux de célébrer ce résultat avec moi. C’est sans doute mon meilleur souvenir ici, j’ai souri pendant tout le tour où je rentrais aux stands, je ne l’oublierai jamais. »

Sainz connaît déjà le tracé de Barcelone comme sa poche après y avoir couru lors des essais hivernaux. Il nous livre son ressenti sur les différents virages du circuit.

« Nous connaissons très bien le circuit car nous y effectuons beaucoup d’essais. L’an dernier j’avais dépassé Kvyat dans le virage 1 pour le gain de la 9e place. Le virage 3 est particulièrement difficile, il faut garder son équilibre et aussi faire attention à la direction du vent. Je me rappelle y avoir dépassé Hülkenberg, Raïkkonen et Massa par l’extérieur – c’est incroyable d’être côte à côte à près de 260 km/h, en sachant que si vous vous touchez, votre course est terminée ! Dans les virages 4 et 5, il est facile de bloquer les roues avant. J’aime beaucoup le virage 9 parce que c’est le plus rapide du circuit, le prendre à fond pendant les qualification est quelque chose d’incroyable ! Dans le dernier secteur, il est important de prendre soin des pneus – en particulière des pneus arrière – et lorsqu’on entre dans le virage 16 avant la ligne droite, il y a souvent beaucoup de sur-virage. Je suis tellement impatient que mon Grand Prix national commence ! »

Kvyat fait donc son retour chez Toro Rosso à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, mais le Russe ne semble pas vouloir aborder ce sujet, ce qui est compréhensible...

« Le circuit de Barcelone est celui que je connais le mieux car j’y ai effectué beaucoup d’essais depuis que je suis enfant. Le virage 1 est un bon endroit pour dépasser, tandis que le virage 3 est un long virage, presque sans fin. J’aime bien le virage 9 qui est le plus rapide ici, je dirais même qu’il s’agit de mon préféré. Le dernier secteur est assez lent et tortueux, il faut faire preuve d’adresse. Même si nous connaissons ce circuit sur le bout des doigts, ce n’est jamais facile parce que les réglages sont primordiaux. Il faut être capable de trouver des réglages offrant un bon compromis entre les haute et basse vitesses, les sections rapides et les sections lentes, le sur-virage et le sous-virage… Celui qui parvient à tout assembler vivra une bonne course, mais c’est toujours un défi. »

Par ailleurs, Kvyat est content de revenir à Barcelone, une ville qu’il connaît déjà bien.

« J’aime beaucoup la ville de Barcelone dans laquelle j’ai vécu pendant six mois, ainsi que cette partie du monde et l’Espagne en général. Peut-être que le fait que je parle espagnol joue un rôle, cela permet aux gens de discuter avec moi et de me soutenir, ce qui est toujours agréable. »