Jean-Eric Vergne a passé un très bon week-end à Montréal

De belles performances dans toutes les conditions

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13 juin 2013 - 14:10
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Jean-Eric Vergne a signé le meilleur résultat de sa carrière au Canada avec une sixième place, et l’a fait dans des conditions de courses parfaitement normales. Est-ce l’arrivée de James Key chez Toro Rosso qui porte ses fruits, ou les pilotes qui tirent de plus en plus leur épingle du jeu ? Probablement un savant mélange des deux.

« J’attendais Montréal avec impatience » explique le Français. « Pour trois raisons : la première, c’est que j’avais adoré y venir l’an dernier et passer du temps à visiter la ville. La seconde est que j’adore cette piste, même si elle ne m’a pas réussi l’an dernier et troisièmement, après le résultat de Monaco et compte tenu du comportement de la voiture, j’avais toutes les raisons d’être optimiste ».

« C’est vrai que les deux pistes sont différentes, mais les progrès effectués sur les deux dernières courses étaient importants et je sentais que nous en profiterions à Montréal ». Le pilote Toro Rosso a commencé son week-end avec des soucis de comportement de sa monoplace : « Elle ne franchissait pas bien les vibreurs, je perdais beaucoup d’adhérence. Nous avons travaillé dur vendredi soir pour préparer la troisième séance d’essais et régler la voiture pour des conditions sèches, mais la troisième séance fut horrible aussi, je crois que je n’ai fait que sept tours ».

« En Q1, j’ai eu un problème avec le premier train de pneus. Je n’avais aucune adhérence et j’étais à trois secondes, donc on les a changé et d’un coup, tout était devenu parfait, j’étais devant » se rappelle Vergne. « C’était incroyable de finir septième, on a toujours été bons sur piste humide mais cette séance était particulièrement difficile. La voiture était réglée pour le sec, c’était très délicat, c’était la pire de mes expériences en F1 sur piste humide. C’était très compliqué ».

C’est un Vergne décomplexé d’être aux avant-postes qui raconte sa course : « J’ai pris un super départ mais j’ai été coincé derrière Mark Webber et Fernando m’a dépassé. J’ai ensuite dû dépasser Valtteri Bottas qui ne cessait de perdre des positions. Je savais qu’il fallait le dépasser vite pour ne pas perdre trop de temps, ce que j’ai vite fait, et après l’avoir doublé il a bataillé avec ses poursuivants, ce qui m’a permis de creuser un écart vu mon bon rythme ».

« La fin de course était assez calme, Paul Di Resta était derrière moi mais j’arrivais à garder un écart, un peu plus d’une seconde, et quand on l’a vu s’arrêter, on a chaussé des nouveaux pneus médium, par précaution. C’est un résultat important qui montre que nous faisons du bon travail, surtout les gars à l’usine. Tout le monde, y compris moi, se sent en confiance, si bien que dès la fin de la course de Montréal, j’ai longuement discuté avec mon ingénieur à propos de la prochaine course à Silverstone, où nous voulons garder la dynamique ».

« Je suis ravi de ce résultat, mon meilleur en F1, et c’est agréable de marquer encore des points. Les points en eux-mêmes sont moins importants que la satisfaction des performances affichées. La sixième place est un bon résultat, mais nous devons maintenant l’oublier et vouloir faire encore mieux » conclut Vergne.

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