Interview de Fernando Alonso

Le champion espagnol en toute décontraction...

Par D. Thys

7 février 2010 - 14:27
Interview de Fernando Alonso

Juste après sa première journée d’essais privés au volant d’une Ferrari, Fernando Alonso a répondu à quelques questions qui lui étaient posées par Alberto Mattioli, journaliste italien de La Stampa.

Voici quelques extraits de cette interview très décontractée et pas toujours très sérieuse...

Quelle est la première fois où vous vous êtes retrouvé derrière un volant ?

Fernando Alonso : J’avais deux ans. C’était un petit karting avec un moteur de tondeuse à gazon.

Votre première course ?

FA : C’était toujours en karting et j’avais trois ans.

Vous avez bien sûr gagné...

FA : Non, je suis arrivé à la dernière place et à plus d’un tour. Mais j’ai quand même reçu un trophée.

Quelle est la vitesse maximale que vous avez atteinte ?

FA : 372 km/h à Monza.

Avez-vous eu peur ?

FA : Non, j’avais du respect, car la vitesse doit être respectée. Mais peur, jamais !

Même lorsqu’il y a un mois vous vous être crashé alors que vous étiez dans un avion avec Falavio Briatore en route pour le Kenya ?

FA : Ce n’était pas un crash ! Nous avons touché un bâtiment avec une aile de l’avion et j’ai entendu un bruit sourd. Ce n’est qu’après que j’ai appris que nous avions eu un crash en lisant les journaux.

Croyez-vous en Dieu ?

FA : Non.

Etes-vous superstitieux ?

FA : Oui.

Vous mettez toujours les mêmes chaussettes ou ce genre de chose ?

FA : Non, ce sont les chiffres qui m’intéressent. Par exemple celui qui est sur mon casque ou le numéro de ma chambre d’hôtel que je divise par le nombre de voitures sur la grille de départ. Il est important que le résultat soit 14. (?!?)

Pourquoi ?

FA : Parce que j’avais le nº 14 lorsque j’ai remporté mon premier titre mondial en karting.

Selon vous, pour quelle raison le public s’intéresse-t-il aux pilotes ?

FA : Parce que ce sont des sportifs qui prennent continuellement des risques, comme les toreros.

Une autre de vos passions est l’imitation. On dit que vous pouvez imiter Aznar.

FA : Je l’imite très bien. Mais je sais imiter tout le monde.

Qui est le prochain que vous allez imiter ?

FA : Vous, après cet interview.

Imitez-vous aussi Luca di Montezemolo ?

FA : Je l’étudie actuellement.

Vous qui avez visité de nombreux pays, où se trouvent les meilleurs conducteurs d’après vous ?

FA : En Suisse. Ils sont très respectueux.

Et les plus mauvais ?

FA : En Italie et en Espagne. Ils sont très indisciplinés.

Quel est le surnom que vous préférez, Magic Alonso ou El Nano (le nain) ?

FA : Le nain. En Espagne, j’étais toujours le plus jeune et le plus petit. Et donc, c’est ce que je préfère, Alonso El Nano.

S’il vous plaît, dites quelque chose aux fans de Ferrari...

FA : Je ne peux pas leur garantir des résultats, mais vous savez que je me donne toujours au maximum. Il n’y aura pas un seul jour où je ne penserai pas à l’équipe.

C’est promis ?

FA : Je le promets !

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