Interview - Sainz a déjà oublié Sakhir pour se concentrer sur Shanghai
"Je suis désormais focalisé sur la Chine"
Carlos Sainz a terminé à la porte des points à Bahreïn. L’Espagnol est néanmoins prêt à repartir au combat pour inverser la tendance dès ce week-end, à Shanghai.
Quel est le verdict de Bahreïn ?
C’était finalement frustrant et nous avons fini à la porte des points. Je veux mettre cela derrière moi afin de me préparer au prochain rendez-vous. Je suis désormais focalisé sur la Chine et j’ai hâte d’y connaître un week-end positif. C’est un circuit que j’apprécie beaucoup et je suis convaincu que nous pouvons y réaliser d’excellentes performances.
Peut-on légitimement dire que le Grand Prix de Chine 2017 était le plus passionnant de votre carrière en F1 ?
L’an dernier, j’y ai vraiment vécu l’une de mes courses les plus mémorables. C’était risqué de commencer en pneus slicks quand tous les autres étaient en intermédiaires. Le départ était piégeux puisque je pouvais difficilement m’arracher de la grille sur la piste mouillée et je suis parti en tête-à-queue au troisième virage. Heureusement, parfois cela paie de prendre des risques et j’ai su en tirer profit pour me classer septième. C’était assurément une course intéressante !
Qu’aimez-vous en Chine ?
J’adore la cuisine locale, surtout le canard laqué. En fait, c’est l’un de mes plats préférés quand je vais en Asie ou plus particulièrement en Chine. Bien sûr, les plats espagnols ou italiens me manquent partout, mais je ne peux pas me plaindre s’il y a du canard laqué au menu ! J’ai d’excellents souvenirs du dîner entre pilotes organisé il y a quelques années à Shanghai. Nous étions vingt-deux et cela m’avait permis de faire un peu de tourisme. Je ne sais dire que « ni hao » en Chinois, mais je suppose que c’est utile à connaître puisque cela me sert chaque fois que je rencontre quelqu’un !
Êtes-vous impressionné par les installations du circuit international de Shanghai ?
Je dois avouer que le paddock en Chine est l’un des plus grands que je n’ai jamais vu. C’est immense. Avant le début d’une séance, je me donne d’habitude une minute pour aller de ma chambre au garage. À Shanghai, c’est au moins trois minutes tant les distances sont rallongées ! Je dois légèrement adapter ma routine et mon emploi du temps en Chine !