Hülkenberg : Il va falloir nous battre courageusement

Les week-ends de Grand Prix sont aussi l’occasion de faire plus ample connaissance avec les acteurs du paddock. Nico Hülkenberg, qui a pointé neuvième sur la ligne d’arrivée dimanche à Bakou, parle un peu de lui et de la Formule 1.

Le pilote de Force India prouve son humour lorsqu’il évoque les héros et les sportifs qui le fascinent.

"Cela change chaque jour, parfois c’est une personne, puis une autre et c’est aussi quelquefois tout simplement moi-même," plaisante-il au micro de la BBC 5.

Avec le championnat d’Europe qui se déroule en ce moment, le football est au programme du pilote allemand. Nul besoin d’attendre longtemps avant de connaître quelle équipe il supporte.

"Je dirais que l’Allemagne à de très bonnes chances, il est fort possible que nous gagnions."

Hülkenberg reste néanmoins très concentré sur sa saison, qu’il aborde avec beaucoup de lucidité.

"Il est réaliste de dire qu’il va falloir nous battre courageusement afin de défendre notre cinquième place au classement des constructeurs. Nous avons une voiture qui nous permet de nous retrouver dans les 10 premiers lors de chaque course."

Les spéculations sur le marché des transferts sont toujours très présentes et lorsqu’on demande à Hülkenberg quelle serait sa réponse si on lui proposait de piloter pour l équipe Mercedes, il ne se ferme aucune porte.

"Si Toto Wolff me le demandait, je pense que je serais aussi probablement intéressé."

Dans les coulisses de la catégorie reine, il est bien connu que des liens amicaux se nouent, comme par exemple entre Sebastian Vettel et Kimi Raikkönen ou encore Felipe Massa et Pastor Maldonado. Hülkenberg a aussi des relations amicales, dont une en particulier.

"Mon meilleur ami en Formule 1 est David Coulthard. Il est toujours très serviable et c’est quelqu’un avec qui on s’amuse toujours beaucoup."

Le pilote participe cette année à sa sixième saison de Formule 1 et, après 85 courses, garde une préférence pour l’une où il avait terminé à la septième place.

"Le Brésil en 2012 : même si je n’ai pas eu le résultat souhaité, j’en suis très fier."

Selon lui, un détail manque à la discipline, et c’est ce qu’il aimerait changer en premier.

"J’aimerais personnellement des voitures plus bruyantes, comme au temps des moteurs V8 ou V10. C’est selon moi une chose qui fait partie de la Formule 1 et ça manque un peu de nos jours."