Hartley : Je suis excité, un peu nerveux aussi...
Aussi prêt que possible dans ces conditions !
Brendon Hartley va enfin réaliser son rêve : participer à son premier Grand Prix de Formule 1.
Le Néo-Zélandais a été confirmé hier par Toro Rosso, pour piloter la monoplace de Pierre Gasly, renvoyé le temps d’un week-end en Super Formula afin de jouer le titre.
C’est évidemment pour lui une grande chance, à 27 ans, de pouvoir enfin rouler dans la catégorie reine. Recruté par Red Bull en 2006, son rêve s’était arrêté en 2010.
"Je ne m’attendais franchement pas à avoir une autre opportunité de pouvoir disputer un Grand Prix en Formule 1," reconnait-il aujourd’hui.
"Je continuais à faire des tests F1 en simulateur, parce qu’une partie de moi voulait encore y croire. Je savais que ce serait difficile mais je pense que cette histoire, ce qui m’arrive, démontre qu’il ne faut jamais abandonner ses rêves. Que les rêves peuvent se réaliser."
"Cela peut paraitre un peu cliché, mais c’est la vérité, c’est comme cela que ça s’est passé, vraiment."
Hartley révèle qu’il avait repris contact avec Helmut Marko plus tôt cette année.
"Je lui ai dit que je me sentais prêt maintenant, si jamais une opportunité se présentait. Je n’ai pas eu de nouvelles, sans surprise, pendant trois ou quatre mois. Avant l’appel de cette semaine. Je lui ai répété que je me sentais prêt. Je ne suis peut-être pas aussi jeune que les autres mais j’ai tellement d’expérience en sport auto maintenant."
Qu’attend-il de ce premier Grand Prix ?
"Je ne veux pas me mettre trop de pression et fixer des objectifs précis. Mais je pense que je suis aussi prêt qu’on peut l’être pour une chance inattendue comme celle-ci. Cela va être spécial. C’est un choc pour tout le monde dans ma famille. Je suis certain qu’il y aura beaucoup d’émotion quand je serai sur la grille de départ. Mais je me sens prêt, je me sens à la hauteur, je suis excité, un peu nerveux aussi, évidemment."
Hartley sait que Toro Rosso a un baquet à prendre pour 2018, si Daniil Kvyat n’est pas reconduit.
"Ce n’est pas dans mon esprit, pour le moment..."