Hamilton ne se laisse pas démoraliser

Les essais de pré-saison se sont officiellement terminés ce samedi, avec une journée bien arrosée sur le circuit de Catalunya.

Ces conditions n’étaient pas idéales pour l’équipe McLaren, qui aurait aimé ajouter bon nombre de kilomètres au compteur de sa MP4-26. Même si sa monoplace semble en retrait sur ses principales rivales – la Red Bull et la Ferrari – Lewis Hamilton reste résolument optimiste.

« Je suis impatient d’attaquer les courses. J’aurais apprécié que la pause soit un peu plus courte, cet hiver m’a paru vraiment long. J’ai juste hâte de repartir. Je sais que tout le monde travaille aussi dur que possible. Personne ne se repose sur ses lauriers. Nous savons que nous avons du pain sur la planche, mais nous pouvons le faire », a-t-il confié.

« Je n’aime pas employer le terme ‘frustrant’ parce que je ne suis pas frustré. C’est difficile pour tous les membres de l’équipe parce que tous travaillent dur… ce n’est pas dramatique, la voiture n’est simplement pas aussi performante que nous le souhaiterions », a-t-il ajouté. « Nous pouvons revenir. Si vous prenez la saison dernière, nous n’étions pas les plus rapides au début mais nous n’étions pas loin et étions deuxièmes du championnat constructeurs. La saison est longue et je suis convaincu que nous pouvons nous battre avec ces gars. »

« J’ai fait quelques longs relais ces derniers jours et j’ai trouvé la voiture bien meilleure », a-t-il continué. « Je pense que notre rythme de course n’est pas si mauvais. Savoir si nous pourrons finir la course est autre chose, mais notre rythme de course n’a pas l’air si mauvais. »

Le Britannique fait confiance à McLaren pour rapidement redresser la barre et réduire l’écart, d’autant qu’il a déjà été témoin de la capacité de réaction du team.

« En 2009, j’avais l’une des plus mauvaises voitures – ou du moins la seule qui roulait sur trois roues – et je suis remonté de la 18ème à la 3ème ou 4ème place », rappelait-il, comptant aussi sur les nouveautés techniques de la saison – en particulier les pneus – pour brouiller les cartes en début de saison. « Sur les premières courses, on peut s’attendre à voir certaines équipes faire des erreurs. Ca se stabilisera ensuite. A l’heure actuelle, nous ne savons pas vraiment – nous pourrions faire deux arrêts aux stands comme quatre ou cinq. »