Hamilton, le coéquipier idéal pour Rosberg

L’Allemand a entamé sa saison 2016 "depuis longtemps"

Par Franck Drui

4 janvier 2016 - 11:35
Hamilton, le coéquipier idéal pour (...)

Alors que Lewis Hamilton et Nico Rosberg se sont battus seuls pour les titres 2014 et 2015, Toto Wolff, le patron des deux coéquipiers chez Mercedes, avait récemment prévenu que le duo pourrait être séparé après 2016 à cause des tensions inévitables.

Si Rosberg arrive en fin de contrat cette année, celui de Hamilton contient des clauses relatives au comportement du Britannique, qui ne doit pas causer de tort à l’équipe. Et quand on demande à l’Allemand qui il aimerait côtoyer dans son garage à l’avenir, il répond « Lewis. Il est très fort et l’équipe est victorieuse. »

Mais en cours de saison 2015, Rosberg aurait peut-être tenu un discours différent, lui qui a reproché à son équipier de penser trop souvent à lui-même.

« Cette impression de Hamilton n’est pas totalement vraie, » rectifie l’Allemand. « En tant que pilote, il faut que votre équipe réussisse. Si elle se rend compte que vous ne pensez qu’à vous, tout se dégrade rapidement. »

Et si Hamilton avait plaisanté en indiquant que la vie serait plus facile avec un ’mur’ entre lui et son coéquipier, ce dernier explique que « ça n’arrivera jamais parce que ce n’est pas bon pour l’équipe. Nous sommes là pour remporter des courses pour Mercedes. Et en respectant les conditions posées par l’équipe, le fait que nous nous poussions mutuellement peut mener à des frictions. Mais c’est l’équipe qui en bénéficie le plus. »

Certains avancent que l’attitude conciliante de Rosberg serait due à sa fin de saison tonitruante après ses trois victoires sur les trois dernières courses.

« Je n’ai certainement pas réinventé la roue, » reprend-il. « Peut-être que j’ai simplement pu retrouver 100% de mon niveau alors que je tournais précédemment à 98%. C’est suffisant pour faire la différence. »

D’autres en revanche ont déduit que le raté de Rosberg à Austin, le privant de la victoire et de toute chance au championnat, aurait servi de piqûre de rappel. L’intéressé confirme.

« Après Austin, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer comme ça. Mais nous avons toujours été très proches en piste. D’habitude, nous tournons dans le même dixième et à la fin, c’est moi qui avais l’avantage. Quant à en donner la raison, c’est difficile. »

Et l’Allemand de conclure qu’on ne verrait pas un ’nouveau Rosberg’ en 2016.

« Non. Mais ce sera un Rosberg plus mûr, qui a retenu les leçons de l’année. Et qui veut surfer sur son avantage de la dernière course de 2015. Pour moi, la saison 2016 a débuté depuis longtemps.  »

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