Hamilton a ‘vu les larmes’ de ses mécaniciens

Lewis Hamilton a connu une fin de Grand Prix catastrophique en Malaisie : tranquille leader, l’Anglais a été victime d’une casse moteur et voit Nico Rosberg s’envoler avec 23 points d’avance au classement. Mais le triple champion du monde garde toute confiance dans son écurie

« D’un côté, nous avons eu le succès le plus incroyable ces deux dernières années. J’en suis très reconnaissant. Ces gars travaillent si dur. Nous avons tous mal aujourd’hui. Quand vous sortez de la voiture avec le ressenti que vous avez, après avoir mené la course, et que la voiture connaît une défaillance, il est assez difficile de dire quelque chose de positif. Mais, comme je l’ai dit juste après la course, Mercedes a construit 43 moteurs, avec les trois supplémentaires que j’ai eus, et j’ai eu le plus de défaillances. C’est vraiment difficile. »

« Mais je dois avoir 100 % confiance dans ces gars. Je suis avec eux maintenant, c’est ma 4e année avec eux, j’ai 100 % foi en eux. »

C’est avec un brin de fatalisme que Lewis Hamilton déplore l’intervention « d’une puissance supérieure » pour expliquer tous ses déboires cette année. « Nous souffrons maintenant, comme dans l’ensemble de cette année. Je sens honnêtement que c’est un test pour ma volonté, mon esprit, et pour moi en tant que personne, afin que je revienne et continue à me battre. Ce n’est pas la manière avec laquelle vous perdez, c’est la manière avec laquelle vous vous relevez qui importe, ça ne s’applique pas seulement à moi mais à tous les gars. J’ai vu les larmes dans les yeux de mes mécaniciens donc je sais que nous supportons tous la douleur. »

« Alors qu’à court terme, cela ne se présente pas bien, et que pour le long terme, cette année, ce pourrait n’être pas si bien, il y a toujours beaucoup de points positifs. Il y a toujours 5 courses à disputer et si je peux performer comme ce week-end, tout est toujours en jeu. Les gars vont étudier le moteur et comprendre ce qu’il s’est passé. Chaque fois que nous avons un problème moteur ils le font et trouvent pourquoi. »

« J’ai toujours de la foi et de l’espoir. Je sens que j’ai été béni, avec l’opportunité formidable d’être ici. (…) Même si cela ne se présente pas bien, je serai éternellement reconnaissant. Si à la fin de l’année, des puissances supérieures ne veulent pas que je sois champion après tout ce que j’ai donné, je devrai l’accepter. N’oubliez pas que je suis champion du monde, tout ira bien. »