Hamilton : Ma vie privée n’impacte pas mon métier de pilote

La vie privée de Lewis Hamilton suscite beaucoup d’interrogations. Derek Warwick déclarait encore il y a quelques heures à peine qu’il était étonné de voir le Britannique délaisser les essais privés pour une opération évènementielle à Monaco.

Le journal l’Equipe a eu l’occasion de rencontrer le double champion du monde en Autriche et d’évoquer longuement avec lui cet aspect de sa vie qui fait tant parler.

Lorsqu’on lui demande si ses bonnes sensations viennent également de sa volonté de faire ce que bon lui semble, il répond :

"Vous parlez de mes voyages en dehors des Grands Prix ? Mais cela fait un petit moment que j’ai commencé à vivre ainsi. Il est vrai qu’aujourd’hui je me fous totalement de ce que les gens pensent. Je peux faire ce que je veux. Point. Je suis libre."

"Les incessants décalages horaires font mal. Sans doute plus encore à un athlète. Mais je crois que si la tête est satisfaite, le corps suivra. À condition que l’on y fasse attention."

"Je n’ai pas de routine. Ma vie est spontanée. Je suis toujours en mouvement, toujours en adaptation. Je rentre à la maison. J’y reste une poignée de minutes. Mais il faut très vite que je retrouve un projet, quelque chose à faire. Du coup, je m’adapte. En permanence."

Quant aux interdits écrits dans son contrat, Hamilton affirme ne pas en avoir !

"Je suis un pilote de Formule 1. Il reste des petites choses, oui, que je ne peux pas faire. Mais je n’ai aucune restriction de la part de l’équipe. Je fais ce que je veux. Je suis libre. Mais je sais aussi ce que je dois éviter pour ne pas altérer ma performance. Mon métier et ma passion sont la course automobile. Tout ce qui pourrait entraver ma volonté de gagner, je le zappe. C’est aussi simple que cela."

"Mais ces interdits, je les applique également au team. Parfois, il me demande de faire ceci ou cela. Si je sens que cela peut nuire à mes résultats, je leur dis non. Et ils comprennent. La semaine dernière, je suis allé à une fête. Mais je l’ai vite quittée car je savais qu’il fallait que je parte au lit à 22 h 30."