Gutierrez veut optimiser le potentiel de la Haas VF-16 à Barcelone

Pour une fois l’écurie américaine ne plongera pas dans l’inconnu

Par Franck Drui

8 mai 2016 - 18:38
Gutierrez veut optimiser le potentiel de

A Barcelone, Haas F1 arrive avec des données, grâce aux essais hivernaux, pour la 1ère fois de l’année. A quel point cela sera-t-il important ?

Je pense que ce sera très profitable pour l’équipe de pouvoir faire une comparaison entre ce que nous avons fait lors des essais privés – et nous avons d’assez bonnes données là-dessus – et ce dont nous sommes capables maintenant. Nous pourrons ainsi voir à quel point nous avons progressé et cela nous permettra également de mieux comprendre la voiture. Je pense que cela sera un pas en avant très important pour nous.

Est-ce qu’avoir ces données, comme les autres équipes, confèrent un avantage certain ?

Cela fait certainement une différence, puisque vous arrivez en ayant déjà des données, vous pouvez donc un peu mieux anticiper les choses. Cela vous permet d’emblée d’aborder le week-end avec plus de cartes en mains, et ainsi d’être mieux préparé. Les autres équipes ont beaucoup de données des années précédentes, alors que pour nous tout est nouveau. Ce sera la première fois que nous arrivons sur un circuit en possédant déjà nos propres données, donc nous pourrons vraiment nous concentrer sur l’optimisation du potentiel de la voiture durant le week-end.

Cela fait 2 mois que les essais de Barcelone ont eu lieu. Comment pensez-vous que le circuit a évolué ?

Ce sera assez différent parce que les conditions météorologiques ont beaucoup évolué. Lors des essais privés, il faisait assez frais, comme à Shanghai ou en Russie, ce qui ne nous a pas facilité les choses. Mais désormais nous approchons de l’été, le temps sera meilleur, un peu plus chaud, et cela nous aidera à avoir plus de constance. Cela nous permettra d’être moins à la limite en ce qui concerne la fenêtre d’exploitation des pneus.

Depuis les essais hivernaux, votre équipe a beaucoup appris. Quels sont les points à noter dans cette évolution ?

La plus grande différence est que maintenant toute l’équipe travaille ensemble. Course après course, je sens que nous progressons très vite. Nous avons su tirer profit de nos points forts, et lorsque qu’il y a des problèmes, nous nous adaptons et nous apprenons vite.

Barcelone offre un bon mélange de virages et une surface abrasive. A quel point ce circuit est-il exigeant ?

Je dirais que les secteurs 1 et 2 sont les plus difficiles du circuit, avec de grandes courbes et une charge aérodynamique très élevée. Cela crée beaucoup de contraintes sur la nuque. Pour le reste, je ne pense pas que ce sera un énorme défi. Le plus important est d’être suffisamment préparé, et je me sens très bien à chaque course. Il s’agit juste d’un tracé différent. En Russie, le virage 3 est un très long virage à gauche, et maintenant nous nous rendons à Barcelone, où il y a beaucoup de virages à droites. C’est très long et très rapide, et nous en sentons les conséquences sur les muscles de la nuque.

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