Grosjean, violemment touché par l’accident de Bianchi

"Pendant une semaine, je n’ai pas dormi"

Par Franck Drui

2 décembre 2014 - 12:45
Grosjean, violemment touché par (...)

Invité du Moscato Show de RMC hier, Romain Grosjean a été interrogé sur plusieurs sujets et a bien sûr évoqué la situation de Jules Bianchi, toujours hospitalisé après son accident survenu à Suzuka.

On savait que le pilote Lotus avait été touché mais il a révélé à quel point.

"Humainement, ça m’a touché assez violemment," déclare le Français.

"Pendant une semaine, je n’ai pas dormi. Mais quand on est dans la voiture, on est vraiment dans notre métier, concentrés."

Lorsqu’on lui demande s’il avait pensé à mettre un terme à sa carrière en F1, Grosjean répète ce qu’il avait déjà dit en octobre : il n’en est pas question.

"Arrêter ? Non parce que je suis passionné de sport auto. On est tous conscients que c’est un métier dangereux. On n’a pas peur. On est conscient du danger mais on aime tellement ça qu’on continue."

Grosjean ajoutait, plus tôt dans les colonnes du journal L’Equipe que "l’accident de Jules a été une grosse piqûre de rappel pour nous tous. Néanmoins, on sait qu’on prend des risques. Et ce n’est pas un truc que j’aborde en irresponsable. Il y a des modes de fonctionnement, dans ma vie, qui sont clairement liés au fait que je peux disparaître dans l’exercice de mon métier. Il est important pour moi de protéger Marion (son épouse) et nos enfants, Sacha et le petit qui va venir à son tour. Savoir que je les mets à l’abri."

"Le jour où l’on se dit : ’Ouh là, je prends des risques, c’est dangereux’ c’est sûr que là, il faut s’arrêter. Il n’y a plus d’intérêt. On ne cultive pas spécialement le goût du risque, mais il faut bien avouer qu’il fait un peu le sel de nos existences : le dimanche, à 14 heures, au moment du départ, l’adrénaline et le stress, ça reste quelque chose d’extraordinaire."

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