Grosjean va découvrir le circuit de Buddh

"Je suis impatient de découvrir les secrets de l’Inde"

Par Franck Drui

20 octobre 2012 - 09:45
Grosjean va découvrir le circuit de (…)

Après un Grand Prix de Corée relativement calme, Romain Grosjean se projette vers l’Inde et vise une nouvelle belle place dans les points.

Vous êtes déjà venu sur le circuit international Buddh, mais vous n’y avez pas piloté. Qu’en pensez-vous ?

J’y ai accompagné l’équipe l’an dernier en tant que troisième pilote et c’était fascinant de voir la Formule 1 débarquer sur une terre nouvelle comme l’Inde. Le circuit est très impressionnant, au milieu de ce qui sera un énorme complexe. Le tracé me semble très intéressant, avec des virages assez lents et des portions très rapides. Je suis sûr qu’il sera très agréable à piloter et je suis impatient de découvrir ses secrets pour les classer dans mes dossiers !

Apparemment, vous apprenez les circuits très rapidement. Comment faites-vous ?

Il m’a fallu apprendre quelques nouveaux circuits cette année et j’ai eu la chance de les assimiler très rapidement. J’espère que ce sera encore le cas en Inde pour avoir du temps à consacrer aux réglages pour les qualifications et pour la course. Avec toutes les datas dont nous disposons aujourd’hui, nous sommes bien renseignés sur la façon de passer les virages. Des choses comme la pression sur les freins à l’approche, le degré d’accélération en sortie, quelle est la bonne vitesse au milieu du virage… Nous pouvons étudier tout cela avec notre ingénieur à l’avance. En un sens, c’est facile lorsque vous savez exercer une pression de 80 bars sur les freins ou soulager l’accélérateur à 80%, par exemple. Vous avez ces informations dans la tête en partant pour un tour et vous savez comment la voiture doit se comporter. Bien sûr, vous poussez de plus en plus et vous trouvez la limite. Il y a toujours un ou deux virages plus compliqués. Mais normalement, sur la majorité des circuits c’est assez facile, en fait.

Est-il difficile de traduire en piste le résultat de la télémétrie et du feedback ?

Quand vous connaissez bien votre ingénieur, vous savez ce qu’il faut faire lorsqu’il vous dit ‘2 km/h plus vite dans tel virage’ ou ‘un peu moins soulagé’, par exemple. A partir de là, le feeling prend le pas sur le reste et vous devez sentir à quel endroit il faut aller un peu plus vite.

Les regards étaient fixés sur vous en Corée et vous avez subi parfois la pression en piste. Comment l’avez-vous vécu ?

Bien sûr, j’étais un peu nerveux au départ parce que je sentais beaucoup de pression. L’équipe et moi, nous avons beaucoup travaillé pour essayer de comprendre un certain nombre de choses et cela m’a, sans aucun doute, aidé. Le départ n’a pas été des plus faciles. Il y a eu un accrochage derrière moi au virage 3 et j’ai élargi ma trajectoire pour y échapper. Mais ensuite, la course a été assez simple et j’ai pu attaquer comme je le voulais. J’ai été mon pire ennemi parfois cette saison, mais j’espère que maintenant c’est derrière moi et que je vais repartir de l’avant.

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