Grosjean espère que la voiture fonctionnera aussi bien à Sotchi
Elle est déjà très polyvalente
L’équipe Haas a marqué des points à deux reprises en trois courses, une fois avec Kevin Magnussen et l’autre grâce à Romain Grosjean, lors du dernier Grand Prix à Bahreïn. Sans savoir exactement ce dont la monoplace est capable, Grosjean entrevoit largement son potentiel.
"C’est dommage que nous ne soyons pas à la prochaine conférence de presse car j’ai toujours dit que je voulais attendre quatre courses avant de dire ce dont la voiture était capable" explique Grosjean. "Nous avons eu trois circuits très différents et Sotchi est le quatrième, avec un asphalte très doux. C’était des hauts et des bas pour nous l’an dernier mais la voiture de cette année est bonne partout".
"J’ai seulement marqué mes premiers points à Bahreïn et je reconnais que j’aurais dû en marquer à Melbourne et en Chine, mais nous avons eu un peu de malchance. Jusqu’ici tout va bien, je veux juste voir comment la voiture se comporte ce week-end, si nous arrivons au niveau espéré et que nous faisons bien fonctionner les pneus. Si c’est le cas, ça devrait être plutôt bon".
Les pneus ont des difficultés à monter en température, de par leur résistance accrue, et Sotchi est l’une des pistes les moins dures pour les gommes, ce qui pourrait causer d’autant plus de problèmes pour atteindre une température idéale.
"Les pneus ont été plus simples à faire fonctionner que l’an dernier avec les appuis supplémentaires. La mise en température était un problème pour Pirelli au début mais nous n’avons pas eu trop de problèmes. Ici, c’est un peu plus délicat mais nous verrons comment ça se passe. Nous espérons que les ultra tendres se mettent bien en température et qu’en course, les choses s’équilibrent avec le carburant".
Haas va essayer les freins de Carbone Industrie, déjà vus à Bahreïn, durant les deux premières journées du week-end. Les freins ont été longuement essayés à Bahreïn mais ce ne sont pas les seuls éléments qui ont été testés.
"Nous avons essayé différentes cartographies le matin et seulement après la pause nous nous sommes concentrés sur les freins. Nous n’avons pas perdu beaucoup de temps à les régler comme on le voulait, mais Kevin a rencontré un problème similaire au mien le lendemain. Nous avons toutefois engrangé de nombreuses données et c’était une journée très productive, j’espère que tout ce que nous avons trouvé a fonctionné et que nous en verrons les bénéfices en piste".