Grosjean : La Lotus E23 inspire confiance

Le Grand Prix de Monaco se profile à l’horizon et Romain Grosjean se prête au jeu des questions.

Que signifie Monaco pour vous ?

« C’est un peu comme un Grand Prix de France non officiel ! C’est super d’avoir tant de soutiens français chaque année, avec leurs drapeaux et autres bannières. En tant que pilote, il faut rester calme et décontracté car le circuit ne donne pas droit à l’erreur. J’y ai déjà été très rapide, mais j’ai aussi mangé quelques murs. Ce Grand Prix est très glamour et excitant mais c’est chaque fois un pas vers l’inconnu parce qu’il est difficile de prévoir comment chaque voiture va se comporter ici. C’est une semaine folle, tout le monde adore Monaco. »

Quelle est votre partie préférée du circuit ?

« Sûrement pas les murs ! J’aime le virage du Casino, assez rapide et penché. La partie la plus difficile doit être la section qui suit, Mirabeau, Loews et les deux virages Portier parce qu’il faut y ‘créer’ de la vitesse. Il n’y a pas un seul moment ennuyeux dans un tour de Monaco. »

À quel point est-il satisfaisant de réussir un tour parfait sur ce tracé ?

« C’est vrai que quand on finit un tour et qu’on sait qu’il est rapide parce qu’on a tout donné et risqué de se planter trois fois, c’est quelque chose de spécial. Trouver l’équilibre entre pousser trop fort et pas assez fait une différence énorme à Monaco. »

Est-il difficile de rester concentré pendant un évènement pareil ?

« Il y a presque trop de choses à faire ici. Je tâcherai de trouver du temps pour moi dans ma chambre pour me concentrer sur ce que je devrai faire. C’est un Grand Prix à domicile pour les sponsors et c’est donc très important pour eux comme pour nous. »

Comment pensez-vous que la E23 Hybrid fonctionnera dans les rues de Monte Carlo ?

« La principale caractéristique de Monaco est qu’il y a beaucoup de virages lents, ce qui n’a jamais été notre plus grande force. Mais cette année notre ensemble châssis-moteur s’est avéré plutôt bon quel qu’ait été le tracé : la voiture est plutôt adaptable ! Des lignes droites bosselées et un certain manque d’adhérence sont aussi typiques de Monaco, et selon comment vous vous y adaptez, ça passe ou ça casse. Nous préférons généralement les pneus les plus tendres car il faut vraiment qu’ils accrochent, c’est tellement glissant ! Monaco ne met pas l’accent sur le moteur, mais plutôt sur l’agrément de conduite et le réglage de la voiture. La E23 nous inspire plutôt confiance, ce qui est fort bien pour un circuit en ville. »