Grosjean : La Haas VF-16 reste une F1 difficile à comprendre
Même après 20 courses !
Romain Grosjean n’a pas pris le départ du Grand Prix du Brésil.
Le Français a reconnu son erreur, en partant à la faute dans un tour de reconnaissance de la piste détrempée, avant la mise en grille.
"Je suis désolé pour les mécanos. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé. Soudainement j’ai perdu les deux roues arrière et suis parti en tête-à-queue. Mais je n’ai pas d’explication. Je n’étais même pas à fond, à peine plus vite que Gutierrez. J’imagine qu’il n’y avait pas d’adhérence," confie le Français à L’Equipe.
"C’est vraiment rageant. J’étais impatient de faire cette course. Dans ces conditions, il y avait quelque chose à faire. Mais il nous faut de meilleurs pneus sur le mouillé."
Le Français appelle donc Pirelli à améliorer ses pneus pluie mais aussi son équipe, Haas, a être plus constante de manière générale.
Grosjean avoue ne pas savoir quelles performances sa VF-16 peut signer en arrivant sur un Grand Prix.
"Il y a clairement des choses qu’il faut qu’on comprenne mieux parce qu’on ne peut pas se permettre d’être 21e puis 7e la fois suivante, juste derrière les trois top teams."
"On ne devient pas bête ou intelligent du jour au lendemain. On était bons au Japon, mauvais les deux fois suivantes, bons ici. On n’est pas devenus tout d’un coup idiots. Le problème vient du fait qu’on a du mal à comprendre certains comportements de la voiture."
"J’ai perdu l’adhérence à certains moments, sans raison apparente. En essais libres vendredi, sur une piste chaude, il y avait des moments où je perdais la voiture, et on ne sait pas expliquer pourquoi. Même chose samedi matin alors que la piste était plus froide."
"Il faut qu’on progresse là-dessus, qu’on analyse bien tout cela. En début de saison, la voiture était très forte parce qu’elle était extrêmement stable et facile à conduire, et plus on a avancé dans la saison, plus c’est devenu compliqué."