Grosjean : Difficile de dire pourquoi la Hongrie me réussit tant

"J’ai toujours aimé cette piste"

Par Franck Drui

16 juillet 2016 - 15:20
Grosjean : Difficile de dire pourquoi la

La Formule 1 passe d’un circuit extrêmement rapide, celui de Silverstone, à un autre très lent, le Hungaroring.

Pour Romain Grosjean, l’adaptation n’est pas un problème.

"Quand vous remontez dans votre voiture, vous trouvez tout de suite le bon rythme. C’est d’autant plus facile que je suis en Formule 1 depuis quelques saisons maintenant, je connais tous les circuits et toutes leurs caractéristiques. Ce n’est donc pas un grand problème de passer de Silverstone au Hungaroring. Je saute dans la voiture et je trouve mon rythme. Et à partir de là vous pouvez commencer à construire un bon week-end," déclare le Français.

Le pilote Haas a de bonnes statistiques en Hongrie : trois arrivées dans le top 10 dont un podium en 2012.

"C’est difficile de dire pourquoi ce circuit me réussit. J’ai toujours eu un bon feeling en Hongrie, j’ai toujours aimé cette piste. Elle a été complètement resurfacée pour cette année, nous verrons bien comment ce sera. Avant, elle était très bosselée. Et le circuit est lent, ce qui signifie que le comportement de la voiture est vraiment important. J’ai aussi eu de la chance d’avoir des voitures performantes sur ce circuit."

La Hongrie est souvent synonyme de très grande chaleur.

"Oui il peut faire très chaud à Budapest. Ce qui fait que la course n’est pas facile. De l’autre côté il n’y a pas beaucoup de virages rapides sur ce circuit pour vous prendre beaucoup d’énergie. Il est donc surtout question de garder la concentration."

"Le plus difficile, c’est surtout quand on veut dépasser. J’ai d’ailleurs réussi un des plus beaux dépassements de ma vie sur ce circuit, à l’extérieur du virage n°4, sur Felipe Massa en 2013. J’ai malheureusement eu une pénalité pour ça parce que mes 4 roues étaient juste en dehors des limites de la piste. Mais cela ne compte pas pour moi, c’était vraiment l’un de mes plus beaux dépassements."

Quelle sera la priorité pour Grosjean cette année ?

"En numéro 1, sans hésitation, faire que les pneus fonctionnent bien sur notre voiture et analyser l’usure, qui peut-être très élevée sur les gommes les plus tendres. Quand vous trouvez l’adhérence sur ce circuit, vous faites tomber vos temps. Vous pouvez alors faire un arrêt en plus en course et avoir bien plus de fun !"

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