Grand saut vers l’inconnu pour Chandhok

L’Indien Karun Chandhok va effectuer ses débuts en F1 cette fin de semaine à Bahreïn. C’est du moins tout le mal qu’on peut lui souhaiter, car sa monoplace de l’équipe HRT n’a toujours pas fait le moindre roulage avant ce premier rendez-vous de la saison.

L’équipe HRT était sa dernière chance de se hisser en F1, mais Chandhok était en contact avec elle depuis longtemps.

"Je parlais avec Adrian Campos depuis le Grand Prix de Valencia de l’année dernière, mais les choses ont traîné pour différentes raisons. Nous avons donc commencé à évaluer nos autres options, mais ensuite Colin Kolles nous a appelés pour nous dire qu’il allait prendre la direction de l’équipe. Avec lui les choses sont allées beaucoup plus vite et avec les conseils de monsieur Ecclestone, nous avons réussi à trouver un accord," déclare Chandhok au site officiel de la F1.

Karun Chandhok est conscient que ce début de saison s’annonce difficile pour lui et son équipe. "Je ne me fais aucune illusion sur ce que nous sommes en réalité. Notre équipe est nouvelle, elle a deux pilotes débutants et nous n’avons pas participé à la moindre séance d’essais. Les premières courses s’annoncent donc très difficiles," affirme Karun.

"Toutefois, l’équipe dispose de très bons ingénieurs et monsieur Carabante semble très impliqué dans le projet. Je suis donc persuadé que nous allons progresser tout au long de la saison. Mais au début, il s’agira surtout de faire des kilomètres et de rendre notre voiture fiable," poursuit-il.

S’il est aujourd’hui en F1, Karun ne cache pas que c’est en partie grâce à Bernie Ecclestone qui rêvait de voir un pilote indien en F1 avant l’organisation d’un Grand Prix en Inde dès l’année prochaine.

"Bernie Ecclestone a toujours été un superbe soutien pour moi et ma famille. C’est incroyable ce que cet homme peut faire en une seule journée. Cet hiver a été très difficile, car cela nous a pris un certain temps pour trouver un accord et il y a donc eu des périodes de doute. Mais finalement, tout est bien qui finit bien," ajoute Chandhok.