Glock explique son choix du DTM

Timo Glock a décidé d’interrompre sa carrière en Formule 1 pour retrouver BMW en DTM et des gens qu’il avait connu notamment en Formule BMW ou lorsqu’il était pilote d’essais pour BMW Sauber. L’Allemand nous explique les raisons derrière son choix.

"Pendant mon temps en F1, j’ai continuer à suivre les activités de BMW en sport automobile, notamment à cause de mes nombreux liens avec eux durant ma carrière. J’ai été champion en Formule BMW et je suis passé par chez Sauber du temps où BMW possédait l’équipe. BMW et moi sommes en contact depuis très longtemps, mon père a toujours conduit des BMW et moi j’étais dès mon plus jeune âge fan de la marque et notamment de Johnny Cecotto en DTM," commence Glock.

L’Allemand doit donc beaucoup à BMW. "Si je suis arrivé en F1 c’est en grande partie grâce à eux. Ils m’ont soutenu lorsqu’il a fallu sauter le pas du karting à la monoplace. Sans BMW, je n’aurais pas eu les moyens financiers de faire progresser ma carrière seul."

Glock admet qu’il a eu un manque de motivation à continuer à courir en fond de peloton en F1. "Ce n’est pas toujours facile de voir des pilotes en F1 pendant trois ans faire pire que moi tout en restant derrière eux à cause de ma voiture. Au final, vous voulez retrouver le goût de la compétition vraie, des bons résultats. Cette envie s’est faite plus pressante pour moi cet hiver. J’ai senti le temps du changement."

Le DTM est donc plus attractif. "On se bat au millième en DTM. C’est aussi le cas en F1 mais entre les top teams seulement. Dans mon équipe (Marussia), ma seule référence c’était mon équipier. En DTM je me mets maintenant la pression pour me prouver à moi-même que je suis bon dans un peloton à peu près équilibré. Les pilotes de F1 ont rarement percé en DTM mais je veux avoir un impact, montrer que je suis différent et que je peux gagner. Seul le temps le dira mais je ne manque en tout cas pas de motivation."

Dix courses en DTM contre vingt en F1, qu’est-ce que cela va changer ? "Quand vous faites partie des pilotes qui ont une voiture pour gagner en F1, ce n’est pas un problème d’être en voyage 3 ou 4 semaines de suite. Mais quand il n’y a pas de perspectives de victoire ou de bons résultats, le stress s’empare de votre corps. Ce sera moins grand en DTM mais je m’attends quand même à une saison bien relevée. Je passerai chaque minute entre les courses à voir comment je peux m’améliorer."