Gasly espère se débarrasser de son chat noir à Monaco

Hartley courra à domicile

Par Alexandre C.

21 mai 2018 - 17:41
Gasly espère se débarrasser de son (…)

Ce week-end, sur un circuit où le moteur compte moins, Toro Rosso pourrait être logiquement plus compétitive. Tel est en tout cas l’espoir de Pierre Gasly, qui a de toute façon toujours connu des courses animées en Principauté. Le Français espère que son chat noir ne le suivra pas de nouveau cette année à Monaco…

« La vérité est que je n’ai jamais été particulièrement chanceux en course à Monaco, dans les formules juniors. Mes courses ont toujours été folles ici, comme s’il y avait un chat noir avec moi ! Donc j’espère que ça va changer cette année, puisque c’est un circuit que j’aime vraiment. »

« Ce sont les qualifications les plus excitantes de l’année, puisque vous conduisez à plus de 300 km/h tout près des murs. Et plus vous poussez, plus c’est vraiment quelque chose… Aucune erreur n’est permise parce que si vous freinez un mètre trop tard, vous pourrez partir immédiatement dans le mur. C’est même excitant. »

« J’ai toujours adoré les qualifications à Monaco, mais les courses ont toujours été un peu douloureuses pour moi, parce qu’il est très difficile de dépasser. Il faut rester concentré tout le week-end. Même si vous pensez que rien ne va changer, peut-être que quelqu’un va faire une erreur vers la fin, donc il faut être prêt pour saisir toute opportunité. »

« La course est très longue et peut être un peu frustrante parce que dépasser une voiture un peu plus lente que vous n’est pas toujours facile. On dit que le pilote fait la différence ici, mais en raison de la nature du circuit et des bosses, il est toujours important d’avoir une bonne voiture, même si bien sûr un bon pilote pourra trouver ces deux dixièmes qui importent le plus. »

« Il faut être prudent puisque la piste évolue durant le week-end, donc il faut y aller pas à pas, jusqu’à être à votre vitesse maximum le samedi en qualifications. »

« C’est une piste folle, vous allez à 300 km/h sur des portions où les gens, normalement, ne dépassent pas 50 km/h. »

« Longtemps, le Grand Prix de Monaco a été considéré comme la course à domicile pour les Français, mais cette année, avec le Ricard au calendrier, Monaco sera comme une seconde course à domicile. »

Après plusieurs courses difficiles, Brendon Hartley, de l’autre côté du garage, sait qu’il est sous pression. Une autre sortie de piste en Principauté pourrait-elle lui coûter un volant en 2019 ?

« Je vis en fait sur le circuit de Monaco et je peux voir la piste depuis mon appartement. Monaco est l’un des moments forts du calendrier. Comme je vis ici, je me suis longtemps demandé si j’aurai l’opportunité d’y courir de nouveau. C’est un peu une course à domicile pour moi. Ce sera sympathique de me réveiller dans mon propre lit ! »

« C’est une piste que j’adore, j’ai couru ici deux fois avant, en World Series by Renault. J’avais fini 3e et 4e. Quand j’avais fini 3e, Daniel Ricciardo avait gagné la course. J’adore courir sur les circuits urbains, donc j’ai hâte d’y être. Je connais le circuit assez bien, puisque j’ai couru ici deux fois et que c’est un peu mon jardin, si j’ose dire. »

« Cette piste est totalement unique. Ce serait difficile d’en concevoir une identique de nos jours. Nous l’adorons tous. C’est le circuit le plus lent mais je peux vous assurer que dans une F1, le ressenti est tout sauf lent. Vous ressentez énormément d’adrénaline, quand vous passez sur ces vibreurs, à quelques millimètres des murs. La piste évolue tout le week-end, elle est totalement sale au départ et évolue lors de chaque tour. »

« En qualifications, quand il y a plus d’adhérence, c’est vraiment excitant. C’est vraiment une piste où il faut gagner en confiance. Naviguer entre les murs requiert beaucoup de confiance. »

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