Ferrari n’espère aucun miracle à Barcelone

La Ferrari F2012 n’affiche pas une grande forme depuis le début de la saison, mais les choses pourraient changer dès le Grand Prix d’Espagne à Barcelone (du 11 au 13 mai), car c’est à cette occasion que cette monoplace recevra sa première gosse évolution.

"La prochaine grosse évolution arrivera à Barcelone, même si l’équipe aura plusieurs petites nouveautés à tester lors de chaque course. Nous avons déjà que le principal problème de la voiture est d’ordre aérodynamique," explique Marc Gené, pilote d’essai chez Ferrari. "C’est toutefois une monoplace qui a des qualités, car elle s’adapte par exemple très bien à la pluie et elle fait bien monter ses pneus en température. Mais c’est malheureusement aussi une voiture qui génère trop de traînée. Il nous faut une meilleure vitesse de pointe et plus de motricité."

Mais le retard de Ferrari sur les équipes les plus performantes est tellement important, qu’il est peu vraisemblable que la pole position soit à sa portée dès la course de Barcelone.

"Je dois bien admettre que pour effacer la totalité de ce retard, nous devrions progresser comme jamais on ne l’a fait au cours de ces 13 dernières années, c’est-à-dire depuis que je suis en F1. Une progression par petites touches tout au long de la saison est plus dans nos cordes. Je sais que nous travaillons sur une très grosse évolution et ce qui est très positif, c’est que nous pourrons tester tout cela lors de la séance d’essais privés du Mugello avant Barcelone," ajoute le pilote espagnol.

Pour Marc Gené, c’est la McLaren qui domine aujourd’hui les débats. "C’est aujourd’hui la voiture qui fonctionne le mieux si vous prenez en compte tous les aspects. Elle n’est peut-être pas la plus rapide en qualification ou sur piste mouillée, mais c’est aujourd’hui la monoplace la plus rapide sur la grille de départ."